UE : la Bulgarie et la Roumanie offrent des passeports à certains ressortissants non-européens<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Europe
UE : la Bulgarie et la Roumanie offrent des passeports à certains ressortissants non-européens
©

Craintes

Des élus britanniques réclament un retour du contrôle aux frontières, tandis que l'Allemagne et la France craignent un "transfert de pauvreté".

Des centaines de milliers de ressortissants non-européens seront autorisés à venir travailler en Union européenne à partir d'aujourd'hui en raison des largesses de la Roumanie et de la Bulgarie en matière d'attribution de passeports. Les deux pays à qui l'on permet désormais d'intégrer le marché européen du travail offrent désormais un statut de ressortissant national aux groupes minoritaires des Etats non membres, parmi lesquels la Moldavie, la Macédoine, la Serbie, l'Ukraine et la Turquie.

La Bulgarie et la Roumanie ont ainsi déjà délivré 210 000 passeports aux Macédoniens (120 000 par la Roumanie), 300 000 Turcs y étant également éligibles. La Hongrie, qui offre également cette possibilité aux non-européens, a tout même conditionné son offre : il faut être un descendant direct d'un citoyen hongrois et disposer d'une base linguistique. Dans le même temps, Malte a annoncé son intention de vendre des passeports européens aux étrangers pour 650 000€ à partir d'aujourd'hui.

La situation inquiète les autres membres de l'Union européenne. Le Premier ministre britannique David Cameron reçoit notamment de nombreuses demandes visant à renforcer les contrôles imposés aux migrants bulgares et roumains afin d'éviter "les troubles sociaux". Selon eux, le chef du gouvernement serait en droit d'utiliser une clause peu connue du droit communautaire lui permettant de rétablir le contrôle aux frontières si le pays "subit ou prévoit de graves perturbations du marché du travail".

Même son de cloche en Allemagne où  le parti conservateur bavarois, allié de la chancelière Angela Merkel, s'inquiète du risque accru "de fraudes aux prestations sociales". En France, le Front national de Marine Le Pen craint l'arrivée de ces travailleurs. Selon la présidente du FN, "ces deux pays seront membres à part entière et les Roms pourront s'installer librement où ils voudront en France".

Lu sur le Daily Mail

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !