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UE : Jean-Claude Juncker évoque une Europe qui a "le vent en poupe" et s'oppose à Macron
©Reuters

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Dans son discours annuel sur l'état de l'UE, le président de la Commission européenne a évoqué de nombreux sujets dont la réforme des institutions de l’UE.

Une intervention attendue. Dans son discours-programme annuel sur l'état de l'UE ce mercredi, Jean-Claude Juncker a évoqué de nombreux sujets dont la réforme des institutions de l’Union européenne, se positionnant par rapport aux propositions d’Emmanuel Macron. Le président français avait martelé jeudi dernier à Athènes qu’il souhaitait la création d'"un vrai budget de la zone euro", avec un ministre des Finances permanent et un contrôle démocratique. Une idée qui n'a pas été appuyée par le président de la Commission européenne.

"L’efficacité requiert que les instruments de gestion de la zone euro soient intégrés, a-t-il déclaré. "Nous n’avons pas besoin de structure parallèle. Nous n’avons pas besoin d’un budget à part de la zone euro. Il nous faut une ligne budgétaire forte de l’Eurozone dans le cadre de notre budget de l’Union".

Jean-Claude Juncker a également assuré qu’il ne s’agit pas d’une attaque "contre Donald Tusk, le président du Conseil européen", mais il souhaite fusionner les deux postes et rendre plus lisibles les institutions européennes auprès des partenaires de l’UE. "Cela démontrait ainsi que l’Union européenne est une union des États et des citoyens", juge-t-il. "Je demande pour des raisons d’efficacité que le commissaire de l’Économie et des finances soit aussi le vice-président de l’Eurogroupe".

Pour l’ex-Premier ministre luxembourgeois, la construction d'une Europe qui a le "vent en poupe" et "plus forte et plus unie", passe par le renforcement de sa force de frappe commerciale, notamment par le biais d'accords avec l'Australie et la Nouvelle-Zélande à venir, tout en proposant un "cadre" européen sur le contrôle des investissements étrangers afin de protéger les secteurs stratégiques.

En revanche, le chef de l'exécutif européen n'a que très peu abordé le dossier du Brexit. "Nous devons respecter la volonté du peuple britannique, mais nous avancerons, nous avancerons parce que le Brexit n'est pas tout, parce que le Brexit n'est pas l'avenir de l'Europe".

Lu sur Le Monde

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