Uber : un nouveau départ à la direction <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Uber : un nouveau départ à la direction
©Reuters

Démission

Jeff Jones avait été embauché pour améliorer l'image de marque de l'entreprise californienne.

Depuis quelques mois, Uber enchaîne les difficultés. Et voilà une nouvelle : Jeff Jones, considéré comme l'adjoint du fondateur Travis Kalanick, a démissionné. La start-up de VTC a annoncé son départ ce lundi matin. "Après que nous avons annoncé notre intention d'embaucher un directeur d'exploitation, Jeff a estimé qu'il ne voyait pas son avenir chez Uber", a écrit Le patron d'Uber, Travis Kalanick, dans un email dont Bloomberg a pu obtenir une copie. La décision de recruter un directeur d'exploitation a été "considérée en interne comme une rétrogradation pour Jones", a déclaré à Bloomberg une source bien informée. 

De son côté, le démissionnaire a expliqué à Reuters : "Les convictions en matière de leadership qui ont guidé ma carrière ne sont pas compatibles avec ce que j'ai vu et vécu chez Uber". Il avait été embauché au mois d'août pour améliorer l'image de marque de l'entreprise californienne. Il n'aura tenu que six mois à son poste. Il n'est pas le seul cadre dirigeant à quitter Uber. Brian McClendon, vice-président responsable du programme de cartographie, a lui aussi annoncé qu'il quittait Uber et retournait dans sa ville natale au Kansas.

Jeff Jones quitte le navire dans un moment difficile. En effet, Uber doit composer avec des allégations de harcèlement sexuel qui l'ont amenée à engager le ministre de la Justice de Barack Obama pour enquêter, une culture d'entreprise dénoncée publiquement par les salariés, un procès intenté par Google pour le vol présumé de technologies et même la vidéo de Travis Kalanick insultant l'un de ses chauffeurs lors d'une course. En outre, début mars, l'entreprise a été épinglée pour l'utilisation d'un logiciel espion dans son application, Greyball. Il permettait de suivre les déplacements des utilisateurs afin de déterminer s'il s'agissait de clients normaux ou de policiers susceptibles de contrôler les chauffeurs.
Lu sur Les Echos

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !