Tunisie : un salafiste soupçonné d'avoir assassiné Mohamed Brahmi<!-- --> | Atlantico.fr
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Le ministre tunisien de l'Intérieur Lotfi Ben Jeddou a tenu une conférence de presse suite au meurtre de Mohamed Brahmi.
Le ministre tunisien de l'Intérieur Lotfi Ben Jeddou a tenu une conférence de presse suite au meurtre de Mohamed Brahmi.
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L'enquête avance

Les premiers éléments de l'enquête indiquent que l'arme utilisée pour abattre cet opposant est la même que celle qui a servi à tuer Chokri Belaïd le 6 février dernier.

Boubaker Hakim. C'est le nom du suspect numéro 1. Cet homme est par les autorités tunisiennes d'être impliqué dans l'assassinat de Mohamed Brahmi. Boubaker Hakim est un salafiste extrémiste qui aurait donc tué jeudi le député de Sidi Bouzid. C'est en tout cas ce qu'a assuré ce vendredi le gouvernement tunisien qui l'a nommément désigné. "Les premiers éléments de l'enquête ont montré l'implication de Boubaker Hakim, un élément salafiste extrémiste", a déclaré à la presse le ministre tunisien de l'Intérieur Lotfi Ben Jeddou. Et d'ajouter : "l'arme utilisée pour abattre Mohamed Brahmi est la même qui a servi à tuer Chokri Belaïd". Ce dernier est l'opposant anti-islamiste assassiné par balles le 6 février dernier. L'autopsie du corps de Mohamed Brahmi a montré que l'opposant, tué devant son domicile, avait été atteint par 14 balles de 9 millimètres.


Le meurtre de cette figure de l'opposition nationaliste de gauche a provoqué des troubles en Tunisie. Une grève générale a bloqué le pays vendredi. De plus des centaines de Tunisiens ont manifesté dans la capitale pour réclamer la chute du gouvernement dirigé par les islamistes d'Ennahda qu'ils désignent comme responsables de la mort de Mohamed Brahmi. Ainsi, le chef de Nidaa Tounes, le principal parti d'opposition tunisien, a imputé au gouvernement la responsabilité de ce meurtre, estimant que "si ce gouvernement avait dévoilé l'identité des commanditaires et des tueurs de Chokri Belaïd, nous n'en serions pas là". "Il n'y a pas eu de sérieuses poursuites judiciaires, cela a encouragé les criminels à récidiver", a insisté Béji Caid Essebsi à l'AFP.

Lu sur le Nouvel Observateur

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