Tunis contre-attaque
Tunisie : trois hauts dirigeants liés à Al-Qaïda tués par la police
L'état d'urgence décrété par la Tunisie le 4 juillet dernier vise à élargir le champ d'action des autorités policières et militaires.
La Tunisie fait le ménage. Le 12 juillet dernier, le ministre de l'Intérieur Najem Gharsalli, a annoncé que trois hauts dirigeants d’un groupe terroriste tunisien lié à Al-Qaïda avait été abattus par les autorités tunisiennes. La police a tué "cinq éléments terroristes dangereux, dont trois principaux dirigeants de la Phalange Okba Ibn Nafaa [...] Pas de simples [dirigeants], mais des poids lourds" a-t-il déclaré au cours d’une conférence de presse. La Phalange Okba Ibn Nafaa est l'une des branches d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et l'auteur présumé de plusieurs meurtres parmi les forces armées tunisiennes.
La Tunisie a décrété l’état d’urgence le 4 juillet dernier, à la suite de l’effroyable attentat de Sousse qui a couté la vie à 39 personnes, dont 30 Britanniques. Revendiqué par l’Etat Islamique, l’attaque succédait à celle du Musée du Bardo survenue en mars dernier à Tunis. Face à l’expansion du terrorisme dans son pays et à la baisse du tourisme engendrée, le gouvernement tunisien a décidé d’adopter des mesures drastiques pour sécuriser ses terres.
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