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Trump signe la fin du "rêve" pour les jeunes sans-papiers américains
©JIM WATSON / AFP

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Surnommés "Dreamers" par leurs défenseurs, ces sans-papiers avaient été protégés par Obama. Trump revient sur cette loi qu'il qualifie d'inconstitutionnelle.

Trump préparait quelque chose sur ce terrain très polémique, et depuis plusieurs jours les médias américains vantaient sans interruption les mérites de ces jeunes Dreamers. Diplômés, courageux, intégrés… mais pas Américains. Des illégaux arrivés enfants et ne pouvant bénéficier d'une naturalisation, mais qui ont suivi le cursus honorum de tout bon américain. Des représentants de l'American Dream, en quelque sorte. 

Mais rien n'y a fait. Alors qu'Obama avait commencé à tenter de résoudre ce mic-mac qui concerne plusieurs centaines de milliers de jeunes en mettant en place DACA (pour Action Différée pour les Arrivées d'Enfants), Trump n'a pas souhaité continuer. Malgré une lettre d'Obama qui était alors sorti de sa retraite pour tenter de persuader son successeur. Il a annoncé le démantelement progressif du programme DACA. En cause : le programme est inconstitutionnel. Et la pression de nombreuses administrations conservatrices désireuses de mettre fin au projet, en particulier le Texas, on bien fait comprendre à Trump qu'il aurait tout à perdre s'il s'entêtait.

Mais le président ne souhaite apparemment pas passer pour un bourreau d'enfants. Il a même déclaré que les "Rêveurs" peuvent "dormir tranquillement". Il a promis une sortie douce du programme et une réflexion de six mois sur la façon de le remplacer. La solution à ce problème risque cependant d'être rendue au degré fédéral, selon les contraintes constitutionnelles en la matière. Le sommeil tranquille dépendra de la bonne volonté des gouverneurs et donc de la couleur politique de la région.

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