Travail du dimanche : Xavier Bertrand et NKM demandent au gouvernement d'aller encore plus loin<!-- --> | Atlantico.fr
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Xavier Bertrand a critiqué les propositions de Manuel Valls sur le travail le dimanche
Xavier Bertrand a critiqué les propositions de Manuel Valls sur le travail le dimanche
©Reuters

Entrez c'est ouvert

Sur Europe 1 ce lundi matin, la vice-présidente de l'UMP souhaite "la liberté totale d'ouverture des commerces le dimanche à Paris".

Manuel Valls l'a rappelé dimanche soir lors de son interview sur France 2 : il compte bien faire passer les dimanches travaillés de 5 à 12. Et ce, grâce à la loi Macron qui sera présentée ce mercredi au conseil des ministres. Mais pour de nombreux membres de l'opposition, cela ne pas assez loin. Xavier Bertrand et Nathalie Kosciusko-Morizet l'ont expliqué ce lundi matin.

La vice-présidente de l'UMP a indiqué vouloir "la liberté totale d'ouverture des commerces le dimanche à Paris". Elle a enjoint Anne Hidalgo à débloquer la situation. "On a la possibilité, là, tout de suite, de créer plus de 10 000 emplois. Ouvrir les Galeries Lafayette et le Printemps le dimanche, c'est 130 millions d'euros de chiffre d'affaires à l'année" a-t-elle soutenu. Voulant "une ville qui vive au rythme de la modernité", NKM estime que les touristes viennent "dans une grande ville parce que c'est le coeur battant d'un territoire et un rythme différent".

Même son de cloche pour Xavier Bertrand. Après avoir tancé Manuel Valls jugeant qu'il se "hollandise" et qu'il y avait "deux François Hollande à la tête de l'Etat", l'ex-ministre l'a attaqué sur le travail du dimanche. Il a notamment souhaité lundi que les commerçants aient plus de choix pour ouvrir le dimanche. Interrogé par RTL, le député a lancé: "allez, un peu plus encore, encore un effort Monsieur Valls !"

Pour lui, "il faut monter un peu plus haut pour faire en sorte que les dimanches de décembre" et "de soldes soient aussi ouverts". Par ailleurs, "plutôt qu'une décision politique, municipale ou préfectorale, donnez un droit de tirage aux commerçants. Qu'ils aient par exemple une quinzaine de dimanches dans l'année" qu'ils puissent ventiler "avec leurs salariés, sur la base du volontariat".

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