Traité transatlantique : la France envisagerait l'arrêt des négociations <!-- --> | Atlantico.fr
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Les négociations ont officiellement débuté en juillet 2013.
Les négociations ont officiellement débuté en juillet 2013.
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Mise en garde

"Si rien ne change, cela montrera qu'il n'y a pas la volonté d'aboutir à des négociations mutuellement bénéfiques" estime le secrétaire d'État français au Commerce extérieur.

Dans un entretien publié ce lundi par Sud-Ouest, le secrétaire d'État français au Commerce extérieur affirme que les États-Unis doivent montrer une plus grande réciprocité dans les négociations sur le traité de libre-échange avec l'Union européenne, qui ont officiellement débuté en juillet 2013.

Mathias Fekl regrette notamment que les négociations sur le Traité de commerce transatlantique (TTIP en anglais, TAFTA en français) soient menées avec "un manque total de transparence et dans une grande opacité, ce qui pose un problème démocratique" pour un marché qui concernerait 850 millions de consommateurs, dans une zone représentant la moitié de la production mondiale. 

"Les parlementaires européens doivent avoir accès aux documents, et ce ailleurs que dans des salles sécurisées de l'ambassade américaine comme c'est le cas jusqu'à présent" lance Matthias Fekl, qui s'indigne que "les parlementaires américains aient accès à un nombre de documents beaucoup plus important que les parlementaires européens".

"Il y a trop d'asymétries, pas assez de réciprocité (…) l'Europe a multiplié les offres, sur tous les sujets, et n'a reçu en contrepartie aucune offre sérieuse des Américains, ni pour l'accès à leurs marchés publics, ni pour l'accès aux marchés agricoles et agroalimentaires qui restent fermés" poursuit-il.

"Nous ne sentons pas côté américain une prise en compte de nos souhaits sur les services, ni sur le problème que pose l'arbitrage par des tribunaux privés. La négociation doit absolument permettre à nos PME et à nos agriculteurs d'avoir accès au marché américain" assure Mathias Fekl.

"Si rien ne change, cela montrera qu'il n'y a pas la volonté d'aboutir à des négociations mutuellement bénéfiques… La France envisage toutes les options, y compris l'arrêt pur et simple des négociations" prévient le secrétaire d'État français au Commerce extérieur.

Lu sur Le Figaro

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