La présidentielle française (mal) expliquée aux Américains<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
La présidentielle française (mal) expliquée aux Américains
©

Le petit livre bleu blanc rouge

A deux jours du premier tour, le site américain publie un petit guide - teinté de quelques erreurs ou de raccourcis - pour aider ses lecteurs à mieux comprendre comment fonctionne l'élection du chef de l'Etat français.

"Le Président de la France est élu tous les cinq ans au suffrage universel direct, ce qui signifie qu'il est élu directement par le peuple." Jusque là Business Insider a tout bon. Ca se corse un peu après.

"Une personne ne peut concourir que pour deux mandats (ce qui signifie au pire encore 4 ans de Sarkozy." Hmm... Un quinquennat de 4 ans : pourquoi pas ?

Le site rappelle ensuite de manière tout à fait juste la règle des 500 signatures, et en profite pour souligner que Marine Le Pen a bien failli en subir les frais.

"L'élection se déroule généralement en deux tours. Si un candidat obtient une majorité absolu au premier tour (...) et le vainqueur est déclaré élu." Dans le cas où un candidat n'obtient pas plus de 51% au premier tour, "ce qui est souvent le cas" (en réalité ce qui a pour le moment toujours été le cas), un second tour est organisé entre les deux leader du premier round.

"C'est très important", souligne Business Insider, compte tenu du report de voix : "Beaucoup des électeurs de Le Pen vont se sentir obligés de voter pour Sarkozy plutôt que pour Hollande par exemple." Un schéma un peu simpliste dans la mesure où son électorat pourrait en fait largement s'abstenir, plutôt que de voter contre le candidat socialiste.

Plus surprenants : les intentions de votes dont le site crédite chaque candidat. Au premier tour, Business Insider crédite Nicolas Sarkozy de 24 à 28 % des voix. Soit le même score que celui qui est  attribué à Jean-Luc Mélenchon !

Lu sur Business Insider

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !