Total confirme la suspension de son projet gazier au Mozambique après l'attaque djihadiste à Palma<!-- --> | Atlantico.fr
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Le logo du groupe Total dans une station service de Mexico en janvier 2018.
Le logo du groupe Total dans une station service de Mexico en janvier 2018.
©Ronaldo SCHEMIDT / AFP

Terrorisme

Le groupe Total a confirmé ce lundi 26 avril la suspension de son projet gazier dans le nord-est du Mozambique. Des groupes armés avaient attaqué fin mars la ville portuaire de Palma, à seulement dix kilomètres du site gazier, faisant des dizaines de morts. Le raid a été revendiqué par le groupe Etat islamique.

Total a confirmé, ce lundi 26 avril, la suspension de son important projet gazier dans le nord-est du Mozambique, selon des informations de France Info. Le chantier avait été interrompu début avril suite à une attaque djihadiste.

Une porte-parole de Total s’est exprimée sur ce dossier :

« Total n'est pas en mesure d'exécuter ses obligations en raison de la grave détérioration de la situation sécuritaire » dans la région, ce qui « est entièrement hors du contrôle de Total ».

Il est encore « trop tôt » pour déterminer quel retard sera infligé au projet, qui était jusqu'à récemment censé être opérationnel en 2024, « mais il y aura des conséquences » sur le calendrier, selon ses déclarations.

Le projet Mozambique LNG, mené par Total au sein d'un consortium, constitue un investissement total de 20 milliards de dollars. Il doit voir naître un immense complexe de gaz naturel liquéfié (GNL ou LNG en anglais).

Le 24 mars dernier, des groupes armés avaient attaqué la ville portuaire de Palma, à seulement dix kilomètres du site gazier, faisant des dizaines de morts. Le raid avait été revendiqué par le groupe Etat islamique.

France Info

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