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Terrorisme : le rapport très alarmant de Greenpeace sur les failles de sécurité dans les centrales nucléaires
©Reuters

Danger

Les conclusions de ce texte sont si inquiétantes que l'ONG ne rend publique mardi qu'une version expurgée des informations les plus sensibles.

Le rapport est tellement explosif que seule une version "édulcorée" a été rendue publique. Ce mardi, l'ONG Greenpeace remet aux autorités un rapport extrêmement alarmiste sur la sécurité des 19 sites nucléaires français. Un texte qui s'appuie sur le travail des sept experts des questions nucléaires et du terrorisme, trois Français, une Allemande, deux Britanniques et un Américain. "Le résultat est détaillé à l'extrême : types d'armes, stratégies d'attaque, terrains utilisés (par voie aérienne, terrestre ou maritime) ou engins (avions, hélicoptères, drones…), rien n'est laissé au hasard", souligne Le Parisien.

Selon les conclusions de ces experts, rendues publiques ce mardi dans les colonnes du quotidien, la France connaît "un déficit historique de la protection de ses installations, et notamment des piscines de refroidissement". Ces structures, dans lesquelles est stocké le combustible nucléaire usé, se trouvent en dehors des bâtiments "réacteurs". Elles sont donc bien moins bien protégées que le reste des installations. Les auteurs du texte s'inquiètent également de la situation des stations de pompage, utilisées pour puiser dans les rivières l'eau utilisée pour refroidir le combustible dans les réacteurs.

Autre sujet à controverse : le site de la Hague, le plus grand centre de retraitement de déchets nucléaires au monde, qui se trouve dans la Manche, à 25 kilomètres de Cherbourg. "Comment un site aussi sensible peut-il faire l'objet d'aussi peu de protection ?" s'interroge les auteurs du rapport.

Pour remédier à la situation, les experts mandatés par Greenpeace recommandent un renforcement significatif des structures des 58 piscines de refroidissement et des 58 réacteurs nucléaires présents sur le territoire français. Un programme au coût certain : il faut compter 6 milliard et 2,26 milliards d'euros par piscine, et celui des 58 réacteurs entre 2,7 milliards et 3,8 milliards par réacteur. Soit une facture comprise entre 140 et 222 milliards d'euros. Plûtot salée...

Lu sur Le Parisien

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