Taha Bouhafs condamné pour injure envers la policière Linda Kebbab<!-- --> | Atlantico.fr
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Le journaliste Taha Bouhafs pose lors d'une séance photo à Paris, le 21 février 2020.
Le journaliste Taha Bouhafs pose lors d'une séance photo à Paris, le 21 février 2020.
©JOEL SAGET / AFP

Justice

Ce mardi 28 septembre, le tribunal judiciaire de Paris a condamné Taha Bouhafs à une amende de 1 500 euros. Il était poursuivi pour injure publique en raison de l'origine par la policière Linda Kebbab qu'il avait traitée d'« arabe de service » en juin 2020 sur Twitter. Taha Bouhafs devra également verser 2 000 euros de dommages et intérêts.

Ce mardi 28 septembre, Taha Bouhafs a été condamné, pour injure publique en raison de l'origine, à une amende de 1 500 euros par le tribunal correctionnel de Paris, selon des informations de Marianne. Il devra également payer 2 000 euros de dommages et intérêts à la plaignante. Le journaliste Taha Bouhafs avait qualifié Linda Kebbab, policière et déléguée nationale du syndicat Unité SGP Police, d'« arabe de service » sur Twitter.
L'audience devait se dérouler le 7 avril dernier mais, Taha Bouhafs ne s'étant pas présenté, son procès a finalement eu lieu le 9 juin. 
L'affaire remontait au mois de juin 2020. La policière avait estimé à l'époque sur France Info que la mort d'Adama Traoré « n'a absolument rien à voir, ni dans son histoire, ni dans son fond, ni dans sa technicité » avec celle de George Floyd, un Afro-Américain tué par la police de Minneapolis en mai 2020. Sur Twitter, Taha Bouhafs commente alors l'intervention avec ces mots : « ADS : Arabe de Service ».
Le même jour, près de 20 000 personnes s'étaient rassemblées au tribunal de Paris pour réclamer « Justice Pour Adama ». 
Marianne

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