Taclée durant les Molières, la ministre de la Culture riposte<!-- --> | Atlantico.fr
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La ministre de la Culture, Rima Abdul Malak.
La ministre de la Culture, Rima Abdul Malak.
©EMMANUEL DUNAND / AFP

Réforme des retraites

Lundi soir, la ministre de la Culture, Rima Abdul Malak, a été interpellée par deux artistes qui souhaitaient dénoncer les actions d'Emmanuel Macron et du gouvernement lors de la réforme des retraites.

La ministre de la Culture, Rima Abdul Malak, a réagi vivement lundi soir en plein milieu de la cérémonie des Molières, après avoir été interpellée par deux artistes sur scène concernant la réforme des retraites. Leur intervention s'est produite quelques heures après une manifestation en face du Théâtre de Paris, où se déroulait la cérémonie.

"Les acteurs ne sont pas des chiens, disait (l'acteur français) Gérard Philipe, pour dénoncer la précarité dans nos carrières", a affirmé la comédienne Toufan Manoutcheri. "Tout seul, dans sa bonne logique ultralibérale, du haut de sa tour d'ivoire, il a décidé de reporter l'âge de départ à la retraite à 64 ans", a-t-elle ajouté, en référence au président Emmanuel Macron.

Les deux artistes se sont par la suite adressées à la ministre présente dans la salle : "Quand est-ce que vous allez vous décider à sortir de votre silence ? Depuis le 13 janvier, vous ne répondez pas aux questions posées par nos syndicats sur les conséquences de cette réforme envers nos intermittents et intermittentes". Elles ont ensuite quitté la scène en lançant "Vivent les casserolades!".

Quelques secondes plus tard, chose extrêmement rare lors d'une cérémonie de ce genre, Mme Abdul Malak s'est levée et a pris un micro pour défendre son bilan. "D'habitude, le rôle du ministre, c'est de rester assis à ne rien dire. Mais, là, c'est pas possible", a-t-elle dit. "Cette phrase de Gérard Philipe, elle date de 1957. Il n'y avait même pas de ministère de la Culture à l'époque (créé deux ans plus tard, ndlr)", a-t-elle ajouté. "Aujourd'hui, il y a un ministère de la Culture qui défend haut et fort l'exception culturelle française, qui défend le régime de l'intermittence qui est une fierté pour notre pays. Vous avez un ministère qui a apporté des aides massives pendant la crise (sanitaire) pour vous soutenir tous", a martelé la ministre.

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