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Syrie : une centaine de morts près de Hama
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Massacre

L'opposition dénonce un "massacre", le gouvernement nie toute implication.

Une nouvelle tuerie a eu lieu mercredi 6 juin, faisant moins soixante-dix-huit morts, dont des femmes et des enfants près de Hama, dans le centre de la Syrie.

Interrogé par l'AFP, le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane, a dénoncé un «massacre» et fait état de 87 morts, soulignant que le bilan n'était pas définitif. Selon lui, le massacre a eu lieu après des bombardements, et des miliciens ont ensuite pénétré dans le village et ont tué les habitants par balles et à l'arme blanche. 

Le Conseil national syrien, principale force de l'opposition, a appelé jeudi 7 juin à une intensification des attaques militaires contre le président Bachar Al-Assad. Le Conseil, qui appelle rarement à l'action militaire directe, indique dans un communiqué que les rebelles opérant sous la bannière de l'Armée syrienne libre doivent "intensifier l'action sur le champ de bataille" pour desserrer la pression sur les civils "assiégés et sous les bombardements" dans les provinces de Hama, de Lattaquié et de Homs.  "Nous avons une centaine de morts dans le hameau d'Al-Koubeir (...), parmi eux une vingtaine de femmes et une vingtaine d'enfants", a déclaré Mohammed Sermini, un porte-parole du CNS, qui a accusé les forces du régime et ses milices, les chabbiha, d'être responsables de ce "massacre". 

Le gouvernement syrien a démenti l'existence d'un massacre, accusant à la télévision officielle "un groupe terroriste d'avoir commis un crime haineux dans la région de Hama qui a fait neuf victimes". "Ce que quelques médias ont rapporté sur ce qui s'est passé à Al-Koubeir, dans la région de Hama, est complètement faux", poursuit le gouvernement dans ce communiqué.

Malgré la poursuite des violences, la communauté internationale peine toujours à s'accorder sur un mode d'intervention. La Russie et la Chine se sont déclarées mercredi résolument hostiles à toute "intervention" et tout changement de régime en Syrie.

Lu sur Le Monde

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