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Syrie : premières négociations entre le régime et l’opposition
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Les discussions ont commencé

Les pourparlers entre les délégations du président Bachar al Assad et de l'opposition syrienne se sont ouverts à huis clos à Genève, a annoncé ce samedi l'Onu.

Pour la première fois depuis le conflit, les deux camps se sont retrouvés face à face. Depuis trois ans que les affrontements font rage en Syrie, les soutiens du régime de Bachar al-Assad et l’opposition n’avaient jamais réussi à se réunir pour négocier. Depuis ce samedi, c’est désormais chose faite même si chacun semble déterminé à camper sur ses positions. En effet, les deux camps se sont retrouvés dans la même pièce pour écouter pendant une trentaine de minutes le discours d'introduction du médiateur de l'ONU et de la Ligue arabe pour le conflit syrien, Lakhdar Brahimi.

Fidèles du président Bachar al-Assad et opposants sont entrés dans la pièce par des portes différentes, se sont assis face à face et ne se sont pas adressé la parole. Leur rencontre s'est tenue à huis clos, loin des caméras et de la presse. Tout le monde doit se retrouver dans l'après-midi pour réellement entrer dans le vif du sujet. Les négociateurs des deux camps ennemis pourront alors se parler "par Lakhdar Brahimi".

"Nous sommes prudemment optimistes", a réagi, selon l’AFP Anas al-Abdé, un des opposants présents dans la salle de négociations juste après la rencontre. "Lors de la deuxième rencontre, il s'agira de parler de cessez-le-feu et des problèmes humanitaires", a-t-il poursuivi. "Dans les premiers jours ou les premières semaines, les négociateurs en chef parleront à M. Brahimi, mais pas directement l'un à l'autre", a enfin souligné Anas al-Abdé.
Selon un autre responsable de l'opposition présent à Genève, Ahmad Ramadan, les négociations se concentreront d'abord sur le sort de Homs, ville du centre de la Syrie assiégée par les troupes loyalistes depuis presque 600 jours.

Régime et opposition divergent sur l'interprétation du contenu de Genève I, signé entre les grandes puissances en 2012 et prévoyant une période de transition. Les opposants à Bachar al-Assad réclament que celle-ci implique nécessairement un départ du président, tandis que Damas rejette ce scénario et parle d'un gouvernement d'union.

Lu sur Le Parisien

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