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Syrie : la Russie engage ses premières opérations pour lutter contre l'EI
©Reuters

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Des drones russes ont survolé le territoire syrien pour effectuer des missions de surveillance. Par ailleurs, Moscou a transmis ces derniers jours du matériel militaire à l'armée syrienne pour lutter contre l'Etat islamique.

La Russie sur le pied de guerre. Selon des responsables américains, Moscou a engagé ses premières opérations aériennes en Syrie, en faisant voler des drones dans le cadre d'opérations de surveillance. L'institut IHS Jane's, spécialisé dans le renseignement, affirme également que Damas serait en train de préparer deux nouvelles bases afin d’accueillir des renforts russes.

Par ailleurs, Moscou a transmis ces derniers jours du matériel militaire à l'armée syrienne afin de lutter contre les djihadistes. Ces renforts commenceraient à produire leurs effets, selon un haut responsable militaire. Ces derniers jours, l'armée de l'air syrienne a multiplié les bombardements, notamment près de Palmyre. Au moins 38 combattants de l'Etat Islamique ont été tués, selon les informations de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

Pour Washington, qui est actuellement en négociation avec le Kremlin pour éviter une confrontation de leurs deux pays dans le pays, les avions russes déployés sont pour le moment plutôt destinés à protéger leurs bases aériennes que pour une réelle offensive d'envergure dans ce conflit. "Les Russes ont augmenté le nombre d'aéronefs", a confirmé John Kerry. "Mais pour le moment, nos militaires et la plupart de nos experts estiment que le niveau et le type d'avions représentent une force de protection pour leur déploiement sur une base aérienne", a répondu John Kerry lors d'une conférence de presse à Washington, tout en concédant. "Certains avions pourraient soulever des questions quant aux intentions de la Russie à long terme."

Depuis plusieurs semaines, les Etats-Unis s'inquiètent du renforcement militaire russe en Syrie., dans un territoire toujours en plein chaos après 4 ans de conflit, où se battent djihadistes, rebelles, Kurdes et armée syrienne. "La politique russe au Proche-Orient sera toujours responsable" a de son côté affirmé Vladimir Poutine.

Lu sur Le Figaro

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