Syrie : l'Etat islamique a recruté au moins 400 enfants depuis janvier 2015<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
"Ils retirent les enfants de l'école pour les envoyer dans celles de l'Etat islamique" assure L'observatoire syrien pour les droits de l'homme.
"Ils retirent les enfants de l'école pour les envoyer dans celles de l'Etat islamique" assure L'observatoire syrien pour les droits de l'homme.
©Reuters

Endoctrinement

Selon une source policière, l'un de ces jeunes garçons pourrait être le demi-frère de Mohamed Merah, l'auteur des attentats de Toulouse en 2012.

Le groupe Etat islamique a recruté au moins 400 enfants en Syrie au cours des trois derniers mois, affirme ce mardi un organisme de surveillance syrien, selon lequel ces "lionceaux du califat" ont reçu un entrainement militaire et ont été fortement endoctrinés. 

L'Observatoire syrien pour les droits de l'homme affirme que ces enfants et adolescents, tous mineurs, ont été recrutés aux alentours d'écoles, de mosquées, et dans des lieux publics où l'Etat islamique s'en prend aux populations locales.

Un de ces jeunes garçons est apparu dans une vidéo au mois de mars, alors qu'il abattait un arabe israélien accusé par l'Etat islamique d'être un espion. En France, une source policière pense qu'il pourrait s'agir du demi-frère de Mohamed Merah, l'auteur des attentats de Toulouse en 2012.

"Ils ciblent des enfants car il est facile de leur laver le cerveau. Ils peuvent en faire ce qu'ils veulent, les retirer de l'école et les envoyer dans des écoles de l'Etat islamique" assure Rami Abdulrahman, responsable de cet organisme basé en Grande-Bretagne.

Selon lui, une fois arrivés dans des camps d'entrainement, les enfants apprennent à tirer avec de vraies munitions, et sont formés au combat et à la conduite.

Lu sur Reuters

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !