En attente
Syrie : confusion autour de l'évacuation des civils et des rebelles à Alep
Alors qu'un accord avait été conclu pour permettre l'évacuation dès ce mercredi matin, l'opération a été repoussée.
Alep-Est toujours dans l’attente. Alors qu’un accord avait pourtant été conclu avec le gouvernement syrien pour faire sortir les combattants rebelles de la deuxième ville syrienne, l'évacuation des rebelles et des civils n'a toujours pas commencé. L'évacuation aurait dû commencer mercredi à 5 heures. L'accord, confirmé par la Russie et la Turquie, prévoit que les civils soient évacués dans un premier temps, suivi de combattants rebelles. Mais selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), des milices chiites pro-gouvernementales entravaient mercredi matin ces évacuations.
Sur France 2, le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Marc Ayrault, a demandé le déploiement d'observateurs des Nations unies pour superviser l'évacuation des civils et des combattants d'Alep-Est, et a déploré "la confusion" qui règne. "On a parlé d'un accord entre Turcs et le régime syrien et une garantie des Russes mais en fait c'est la confusion totale". Il a aussi balayé l’idée que le président syrien Assad avait "gagné", après la reprise d’Alep. "Bachar Al-Assad n'a pas gagné : on ne gagne pas quand on massacre son peuple", a-t-il fustigé.
Selon l'ONG Médecins du monde, il y aurait encore 100.000 personnes piégées sur un territoire de 5 km carrés. Beaucoup hésiteraient à partir dans les bus d'évacuation, craignant de subir les exactions des soldats.
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