Syrie : avant de quitter le Quai d'Orsay, Fabius désigne la Russie et l'Iran comme "complices" de la situation<!-- --> | Atlantico.fr
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"J'appelle les responsables par leur nom : il y a une complicité de la part de la Russie et de l'Iran", a déclaré Laurent Fabius.
"J'appelle les responsables par leur nom : il y a une complicité de la part de la Russie et de l'Iran", a déclaré Laurent Fabius.
©Reuters

Responsabilités

Le ministre des Affaires étrangères a également regretté "un certain nombre d'ambiguïtés de la part de toute une série de partenaires".

Après avoir participé mercredi matin à son dernier conseil des ministres, Laurent Fabius est revenu devant les députés sur le dossier syrien, qui a monopolisé une part importante de son action à la tête de la diplomatie française depuis trois ans et demi.

Pour sa dernière intervention à l'Assemblée nationale en tant que ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius a pointé du doigt la "complicité" de Moscou et Téhéran dans la guerre civile qui sévit encore actuellement en Syrie : "Il y a à la fois une brutalité effrayante du régime de Bachar al Assad (...) et, j'appelle les responsables par leur nom : il y a une complicité de la part de la Russie et de l'Iran". 

Sans désigner directement de responsable lors de son intervention devant les députés, Laurent Fabius a également évoqué "un certain nombre d'ambiguïtés de la part de toute une série de partenaires". Comme le note l'hebdomadaire Le Point sur son site internet, le ministre s'était toutefois exprimé plus ouvertement lors d'une entrevue avec des journalistes, plus tôt ce mercredi : "Il y a des ambiguïtés (...) y compris dans les acteurs de la coalition. Je ne vais pas redire ce que j'ai souvent dit, en particulier sur le principal pilote de la coalition (les Etats-Unis), et d'autres aussi. Mais on n'a pas le sentiment que ce soit un engagement très fort". "Evidemment, comme les Russes et les Iraniens sentent ça, ils ont compris. (...) Et M. Bachar al-Assad s'est refait de la force", a-t-il aussi observé. 

Lu sur Le Point

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