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François Hollande investi
officiellement par le PS
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Le grand jour

L'investiture du candidat du Parti Socialiste à l'élection présidentielle de 2012 s'est faite sous le signe de la sobriété.

Il ne subsistait pas vraiment de doutes mais c’est désormais officiel, François Hollande sera le candidat du Parti socialiste à l’élection présidentielle de 2012. Les résultats ont été proclamés par Jean-Pierre Mignard, le porte-parole de la Haute autorité des primaires citoyennes.

Rassemblés dans la Halle Freyssinet, du XIIIe  arrondissement de Paris, près de 4000 militants et sympathisants socialistes ont écouté les six candidats à la primaire socialiste s’exprimer chacun à leur tour…

Première à la tribune, Martine Aubry. "Le changement que nous voulons a désormais un nom : François Hollande", a-t-elle déclaré, avant de s’adresser directement à ce dernier : "Je sonne aujourd’hui la mobilisation générale derrière toi". La première secrétaire du PS a également tenu à rappeler au candidat que son parti était "la colonne vertébrale de chaque victoire de la gauche en France".

Non-cumul des mandats, droit de vote des étrangers aux élections locales, parité… Martine Aubry a rappelé les mesures qui lui tiennent à cœur, avant de laisser la place au candidat du parti radical de gauche, Jean-Michel Baylet.

Ce dernier déclenche l’enthousiasme des jeunes socialistes en mentionnant le mariage homosexuel et la légalisation du cannabis, et leur donne rendez-vous pour chanter le Temps des Cerises "en mai sur les marches de l’Elysée".

Manuel Valls choisit lui de parler sécurité et autorité, et évoque Jaurès : "Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire."

"Le programme zéro euros, c’est zéro programme" a déclaré Arnaud Montebourg, profitant du micro pour taper sur l’UMP. Le troisième homme de la primaire s’est dit heureux que "la glissade vers le libéralisme" des socialistes français soit interrompue. "Vive la 6ème république", a-t-il conclu.

Tendue, peu à l’aise, Ségolène Royal a, comme les autres ex-candidats, choisi de rappeler ses propres idées, tout en réaffirmant son soutien au candidat Hollande. L’enjeu de la présidentielle, selon elle ? Reconquérir les quartiers populaires. Après le Jaurès de Manuel Valls, Ségolène Royal cite Goethe : "Ne faites pas de trop petits rêves, car ils n’ont pas le pouvoir de faire avancer les hommes".

Citation toujours… Mais c’est le Général de Gaulle cette fois que l’on évoque, et c’est François Hollande qui s’en charge : "Les gens veulent que leur histoire leur ressemble ou du moins qu'elle ressemble à leur rêve". François Hollande se donne l’image d’un homme déjà président. "Je prends la dimension de la tâche qui m’attends (…) Je fera en sorte d’être à la hauteur du mandat que vous m’avez confié."

Sérieux, martelant à nouveau les propositions du programme socialiste, François Hollande se permet quelques piques en direction de la droite. "Nicolas Sarkozy estime qu’il est le seul à pouvoir être président puisqu’il l’est déjà." Et une dernière boutade avant de conclure : "Les primaires, c'était la seule élection qu'un socialiste était sûr de gagner". Le vrai enjeu, c’est 2012 rappelle Hollande qui "n’oublie pas le 21 avril". Après un discours de plus d’une heure, le candidat socialiste quitte la tribune, alors que la salle continue de scander, sans relâche depuis le début de la convention, « François, président ! »


La convention d'investiture de François Hollande...par PartiSocialiste

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