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Sondage : seulement 3% des Français souhaitent que François Hollande soit le candidat socialiste en 2017
©Reuters

Au fond du gouffre

C’est ce qui ressort d’une enquête OpinionWay pour Le Figaro Magazine publiée ce jeudi.

Nouveau coup dur pour François Hollande. Un de plus. Depuis le début de son quinquennat, les enquêtes d’opinion n’en finissent plus d’être catastrophiques pour le président de la République. Le constat est simple : jamais, dans toute l’histoire de la Vème République, un chef de l’Etat n’a été aussi impopulaire que lui. Le président bat record sur record et quand il remonte dans un sondage c’est pour rechuter le mois suivant. Récemment, il a même été élu "plus mauvais" chef d’Etat de l’histoire de la Vème République. Et ce ne sont pas les résultats du PS aux dernières élections (municipales et européennes) qui vont lui redonner du baume au cœur. Ni le dernier sondage OpinionWay pour Le Figaro Magazine publié ce jeudi. En effet, selon cette enquête,  les Français ne sont plus que 3% à le préférer comme candidat du PS à la prochaine présidentielle de 2017. Le Figaro note qu’il s’agit du "même chiffre que les sondages lui donnaient quelques mois avant la primaire de 2011, quand il était opposé notamment à Dominique Strauss-Kahn". 

Dans le détail François Hollande est largement devancé par son Premier ministre Manuel Valls (26%) mais aussi par Martine Aubry (10%), Ségolène Royal (6%) et même Arnaud Montebourg (4%). Une véritable claque pour le président de la République. Celle-ci est d’autant plus amplifiée que seulement 15% des sympathisants socialistes souhaitent qu’il se représente en 2017, contre 40% pour Manuel Valls. Plus précisément "81% des sympathisants socialistes veulent l'organisation d'une primaire, même si le président voulait être candidat, mais seulement 15% d'entre eux voteraient pour lui dans ce cas". 

Pour Le Figaro "la conclusion est claire : les sympathisants socialistes craignent une nouvelle candidature du chef de l'Etat et au fond, le seul moyen de l'éviter reste d'organiser une primaire avec d'autres prétendants pour s'assurer que François Hollande ne sera pas désigné".  L’homme providentiel au sein du parti se nomme plus que jamais Manuel Valls. De quoi tendre les relations entre les deux hommes ? 

Lu sur Le Figaro

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