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Berlusconi perd Milan
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Italie

Cinglantes défaites électorales dans plusieurs grandes villes pour le président du Conseil italien alors que s'ouvre le procès du "Rubygate".

Est-ce le signe du début de la fin du berlusconisme ?

Le revers électoral, en tout cas, est cinglant. Le Parti de la Liberté de Silvio Berlusconi a perdu l'élection municipale de Milan, fief politique et économique du Cavaliere, après une campagne d'une rare violence. Même chose à Naples où la défaite est encore plus importante : le candidat de gauche l'emporte avec 65 % des suffrages et ravit la mairie à la droite pour la première fois depuis 40 ans.

La déconvenue électorale concerne aussi la Ligue du Nord, alliée de M. Berlusconi, qui perd l'une de ses implantations historiques à Novare. Les villes de Trieste ou de Cagliari tombent également entre les mains de la gauche.

Cette claque est d'autant plus vive que Silvio Berlusconi s'était fortement impliqué dans la campagne. Il a reconnu une défaite "évidente", ajoutant : "La seule façon d'avancer et de garder notre calme et de continuer. (...) Je suis un battant et chaque fois que je perds, ma force est décuplée". Son ministre de l'Intérieur, numéro deux de la Ligue du Nord, a jouté : "C'est une grande claque, il faut réfléchir et relancer la politique gouvernementale pour éviter de perdre les législatives en 2013 ou de devoir jeter l'éponge avant l'heure".

Ironie du sort : les nouveaux maires de Milan et de Naples sont deux anciens magistrats, contre lesquels M. Berlusconi n'a jamais de mots assez durs. Et le président du Conseil italien s'expose dès aujourd'hui à de nouveaux problèmes judiciaires : ce mardi s'ouvre en effet le procès du "Rubygate" dans lequel Silvio Berlusconi comparaît pour "recours à la prostitution de mineurs" et "abus de pouvoir".

Lu sur Le Figaro

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