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SFR et Bouygues : leurs réseaux bientôt partagés ?
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L'union fait la force

Si un tel accord était signé, ce serait une première en France - même si ailleurs en Europe, de nombreux opérateurs ont déjà franchi le cap.

Afin de réduire leurs coûts et d'améliorer leur couverture géographique et 4G, les opérateurs téléphoniques SFR et Bouygues Télécom ont annoncé ce lundi qu'ils étaient en négociations exclusives pour mutualiser une partie de leurs infrastructures réseaux. Dans les faits, il s'agirait d'une sorte d'accord où chacun des deux parties utiliserait le réseau de l'autre selon les zones.

Une annonce, sans doute liée à une concurrence de plus en plus rude (Free Mobile), qui aura de nombreux avantages pour les deux opérateurs. Les deux entités ont pour ambition commune "d'offrir à leur clients respectifs la meilleure couverture géographique et la meilleure qualité de service". Avec cet accord, ce sera chose faite. De plus, le partage des réseaux permettra de faire des économies : cette mutualisation pourrait réduite leurs coûts de maintenance de 30% et leurs investissements de 20%. Des économies non négligeables donc, qui leur donneront la possibilité de pouvoir proposer des tarifs plus attractifs et par la même, de venir contrer l'opérateur Free.

En revanche, les deux opérateurs se refusent à avancer des chiffres sur les conséquences que produirait ce rapprochement. De plus, dans un communiqué commun ils évoquent la fusion "d'une partie de leurs réseaux mobiles" sans pour autant en préciser l'ampleur ajoutant que "la mutualisation envisagée (…) serait comparable à des dispositifs du même type déjà mis en œuvre dans d'autres pays européens. Chaque opérateur conserverait une capacité d'innovation autonome et une indépendance commerciale totale".

Objectif des deux groupes : conclure cet "accord stratégique" avant la fin de l'année. Un accord qui nécessite encore l'aval de l'Autorité de la concurrence et de l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep). Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, et le ministre de l'Innovation, Fleur Pellerin semblent déjà y être favorable. Dans un communiqué ils ont déclaré que cette stratégie "apparaît particulièrement adaptée lorsque les niveaux de marge sont plus contraints, comme c'est le cas à l'heure actuelle".

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