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Serge Dassault : 2 ans de prison avec sursis et 9 millions d'euros d'amende requis
©Charles Platiau Reuters

Justice

Le PDG du groupe Dassault est jugé depuis lundi pour blanchiment de fraude fiscale.

Le PDG du groupe Dassault, 91 ans, est jugé depuis lundi pour blanchiment de fraude fiscale. Sont en cause les comptes de quatre fondations et sociétés, basées aux Iles Vierges britanniques, au Luxembourg et au Liechtenstein, qui ont abrité jusqu'à 31 millions d'euros en 2006, puis près de 12 millions en 2014. Selon l'AFP, le parquet national financier (PNF) a requis jeudi cinq ans d'inéligibilité, deux ans de prison avec sursis et 9 millions d'euros d'amende contre Serge Dassault. À l’audience, le procureur Ulrika Delaunay-Weiss lui a notamment reproché d’avoir "piétiné toutes les lois qu'il a votées sur le thème de la fiscalité" et "trahi son mandat".

Il lui est également reproché d'avoir omis dans ses déclarations de patrimoine près de 12 millions d'euros en 2014 et 16 millions en 2011. Après trois premières audiences en juillet dernier, le tribunal avait ordonné un supplément d'information, dans le cadre duquel plusieurs auditions ont été menées par le président du tribunal, Olivier Géron, dont celle de Serge Dassault.

L'argent de l'héritage

Quant à l'accusé, il affirme qu'il a hérité de ces fonds de sa famille et qu'il n'a appris leur existence que sur le tard. La défense de Serge Dassault a dénoncé un "détournement de procédure" dans un dossier où l'administration fiscale n'a pas porté plainte. Selon Me Pierre Haïk, ce dossier "aurait dû s'arrêter dès la régularisation" de la situation de son client, qui a réglé près de 19 millions d'euros pour huit ans de redressement fiscal. "Serge Dassault a eu le sentiment d'avoir été piégé et de faire l'objet d'un traitement particulier", a-t-il ajouté, plaidant la relaxe.

Le tribunal correctionnel de Paris rendra son jugement le 2 février. 

Lu sur Le Figaro

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