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Selon Anne Hidalgo, Hollande, Macron et Valls sont "responsables de l'immense gâchis du quinquennat"
©Reuters

En mode sniper

"Je suis triste face à cet énorme gâchis. Nous n’étions pas obligés de nous infliger ça" a estimé la maire de Paris dans un interview accordée au Monde.

Si Anne Hidalgo soutient Vincent Peillon pour la primaire de la gauche, elle ne se prive pas pour tirer à boulets rouges sur certains socialistes. Dans une interview accordée au journal Le Monde, la maire de Paris fait d’abord l’éloge de son candidat qui a du mal à décoller dans les sondages. "Vincent Peillon élève le débat", juge-t-elle. "Seul son positionnement peut permettre à la gauche d’être au deuxième tour. Il vient occuper un espace que d’autres se sont évertués à détruire".

Par ailleurs, l’édile ne se montre pas tendre envers les têtes de file socialiste, qui ont conduit selon elle le pays à "un état de confusion absolue". Elle désigne les responsables. "Selon moi, il y a trois personnes responsables de l’immense gâchis du quinquennat qui se termine: François Hollande, qui a décidé de la politique à conduire, Emmanuel Macron qui a été son conseiller et l’inspirateur d’une pensée qui a très largement fracturé la gauche, et Manuel Valls". Elle ne croit pas en l’ancien ministre de l’Economie et sa posture d’"'homme providentiel, qui explique qu’il va vous sauver, qu’il a tout compris, qu’il va tout décider. "Cela me fait même peur. Il est l’incarnation de la reproduction sociale des élites".

Anne Hidlago estime que la social-démocratie est en danger, car "il y a eu beaucoup d’amalgames et d’inculture de la part de ceux qui ont été les chefs de file de ce quinquennat. Ils nous ont conduits à un état de confusion absolue. Je leur en veux pour cela. Je suis triste face à cet énorme gâchis. Nous n’étions pas obligés de nous infliger ça".

Et au cas où Vincent Peillon ne passerait pas le premier tour de la primaire, nul ne sait qui la maire de capitale soutiendra-t-elle …ou même si elle soutiendra quelqu’un. A la question "soutiendrez-vous le gagnant de la primaire quel qu’il soit", elle répond laconiquement : "J’espère avant toute chose que Vincent gagnera".


Lu sur Le Monde

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