Ségolène Royal demande aux banques françaises de cesser le boycott de l'Iran

Alors que les sanctions sont théoriquement terminées pour les entreprises en partenariat avec l'Iran, les banques françaises continuent de rechigner à participer à la nouvelle libéralisation de l'Iran. En cause, la position de nombreuses banques américaines qui appliquent toujours des sanctions à ceux qui investissent en terre persane. Ce qui a provoqué la colère de Ségolène Royal, en déplacement symbolique avec de nombreux patrons français pour préparer des signatures de contrats et de futurs partenariats. Ce d'autant plus que les Américains ne sont pas les derniers à investir en Iran.

Les grandes banques françaises étant les plus menacées par ces sanctions, Ségolène Royal a annoncé envisager à faire appel à des banques de tailles plus petites et européennes.

Au programme de son déplacement de trois jours, la Ministre de l'écologie a mené des discussions avec le gouvernement iranien concernant "les domaines de l'eau, de l'efficacité énergétique et de la pollution de l'air", et s'est engagée à revenir en février pour signer des contrats.