Scandale du "Rubygate": Silvio Berlusconi définitivement acquitté par la Cour de cassation<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Scandale du "Rubygate": Silvio Berlusconi définitivement acquitté par la Cour de Cassation.
Scandale du "Rubygate": Silvio Berlusconi définitivement acquitté par la Cour de Cassation.
©Alessio85

Libre

Dans cette affaire, l'ancien chef du gouvernement italien avait été condamné en première instance en juin 2013 à sept ans de prison et à l'interdiction à vie de mandat public pour prostitution de mineure et abus de pouvoir.

Lui qui en rêvait tant…. Le Cavaliere va finalement pouvoir se relancer dans la politique. La Cour de cassation italienne a confirmé mardi 10 mars au soir l’acquittement de Silvio Berlusconi dans le procès dit du "Rubygate", baptisé tel quel en raison du nom de la jeune danseuse marocaine Karima El-Mahroug dite Ruby.

Dans cette affaire, Silvio Berlusconi, 78 ans, avait été condamné en première instance en juin 2013 à sept ans de prison et à l'interdiction à vie de mandat public pour prostitution de mineure et abus de pouvoir. Le tribunal l’avait jugé coupable d’avoir rémunéré des prestations sexuelles de Ruby alors que la jeune fille était encore mineure et d’avoir fait pression sur la préfecture de Milan pour la faire relâchée quand elle avait été arrêtée pour vol. Mais le 18 juillet 2014, la Cour d’appel avait infirmé le jugement pour "non-existence du fait" pour le premier grief, et absence de constitution de délit pour le second. Le ministère public, à l’origine du pourvoi en Cassation, avait ensuite réclamé l’annulation de la décision d’appel au vu des éléments de preuves des faits délictueux.

Toutefois, cet acquittement ne signe pas la fin des ennuis judiciaires de Berlusconi. En effet, ce dernier a toujours un procès en cours pour corruption de sénateur. On l’accuse d’avoir versé trois millions d’euros à un sénateur pour qu’il quitte la coalition de gauche et fasse tomber, en 2008, le gouvernement de Romano Prodi. Enfin, dans un autre procès que les médias nomment allègrement "Ruby-ter", la justice soupçonne le Cavaliere et deux de ses avocats d'avoir payé des jeunes femmes, déjà citées dans le procès "Rubygate", afin qu’elles fassent de faux témoignages. 

Lu sur L'Express

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !