Rythmes scolaires : l'application dès 2013 votée à Paris, Lille et Lyon attendront 2014<!-- --> | Atlantico.fr
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Le Conseil de Paris a voté l'application de la réforme des rythmes scolaires pour la rentrée 2013
Le Conseil de Paris a voté l'application de la réforme des rythmes scolaires pour la rentrée 2013
©Reuters

Confirmation

Le Conseil de Paris a adopté sans surprise lundi le vœu de la majorité municipale prévoyant le retour de la semaine de quatre jours et demi dès la rentrée 2013. C'est la seule grande ville de France à avoir pris une telle décision.

Les élus parisiens ont suivi le vœu de Bertrand Delanoë. La réforme des rythmes scolaires s'appliquera dès la rentrée 2013 dans les écoles de la capitale. En effet, sans surprise, le Conseil de Paris a voté ce lundi le retour de la semaine de quatre jours et demi pour septembre prochain. Le maire de Paris Bertrand Delanoë (PS) avait annoncé lundi dernier que cette réforme du gouvernement contestée par les enseignants à Paris entrerait en application dès cette année. Le vœu qu'il soumettait ce lundi aux élus parisiens a été adopté par 94 voix pour, face à 69 voix contre.

Le groupe Europe Ecologie Les Verts, comme il l'avait décidé lundi dernier après de vifs débats en son sein, a apporté son soutien à l'exécutif. L'UMP, l'UDI et le Front de gauche ont comme prévu voté contre l'application de la réforme dès 2013. Deux élus du groupe communiste, Jean Vuillermoz et Pierre Mansat, adjoints au maire de Paris, ont approuvé le vœu. Bertrand Delanoë s'est félicité du vote des élus du Conseil de Paris."Concentrer les cours sur quatre jours est une faute contre la santé des enfants (...) Je crois qu'il y a de la part de la société parisienne une envie de ce progrès qui est un progrès pour tous", a-t-il déclaré à la presse.

"Bertrand Delanoë a raté son rendez-vous démocratique"

Interrogé sur le financement de la réforme, il a souligné qu'elle coûterait de "40 à 50 millions d'euros en année pleine", dont 16 millions proviendront de la Caisse d'allocations familiales et 6,5 de l'Etat. "Il reste à trouver 20 millions d'euros sur un budget de 8 milliards d'euros, il y a des chances que j'y arrive", a-t-il souligné. Mais un tel vote ne fait pas que des heureux. "Bertrand Delanoë a raté son rendez-vous démocratique sur la réforme des rythmes scolaires. Il devait apporter des réponses, nous restons sur nos questions. Il manque toujours 20 millions pour financer la réforme", a réagi au nom de son groupe le conseiller de Paris UMP Jean-Baptiste Menguy.

Car Paris est la seule grande ville en France à avoir décidé d'appliquer cette réforme dès la rentrée prochaine. Ainsi, lundi dernier, Martine Aubry, la maire de Lille, indiquait attendre 2014 pour mettre en application cette loi dans les écoles lilloises. L'ex patronne du PS souhaiterait en effet se donner un peu de temps pour "bien faire les choses". Et ce n'est pas la seule dans ce cas. Autre exemple à Lyon,  où le maire socialiste Gérard Collomb est un habitué des sorties contre le gouvernement. L'édile de la capitale des Gaules a déclaré avant même tout vote à l'Assemblée que sa ville n'appliquerait la réforme qu'en 2014. Mais à Strasbourg, Montpellier et Metz aussi la semaine de quatre jours va perdurer.

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