Russie : Facebook et Instagram sont bannis du pays pour « extrémisme »<!-- --> | Atlantico.fr
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Les logos des réseaux sociaux Facebook et Instagram sur les écrans d'une tablette et d'un téléphone portable.
Les logos des réseaux sociaux Facebook et Instagram sur les écrans d'une tablette et d'un téléphone portable.
©Lionel BONAVENTURE / AFP

Sanctions russes

Un tribunal russe a banni les deux réseaux sociaux après que leur maison mère Meta a été reconnue comme organisation extrémiste.

La justice russe a suivi l'avis des services de sécurité, qui demandaient l'interdiction immédiate des de Facebook et d’Instagram. WhatsApp reste en ligne, selon des informations du Figaro.

Facebook et Instagram ne seront donc plus accessibles sur les smartphones des internautes russes. Ce lundi 21 mars, un tribunal russe a banni les deux réseaux sociaux après que leur maison mère Meta a été reconnue comme organisation extrémiste.

« Nous accédons à la requête du Parquet d'interdire les activités de la compagnie Meta », maison mère de Facebook et Instagram, a déclaré la juge, selon les agences.

La justice a donc suivi la demande des services de sécurité russe.

Un porte-parole du FSB a justifié cette décision lors de l’audience :

« Les activités de Meta (maison mère de Facebook et Instagram) sont dirigées contre la Russie et ses forces armées. Nous demandons son interdiction et l'obligation d'appliquer cette mesure immédiatement ».

Un procureur a demandé l'interdiction de Meta, « en raison de signes manifestes d'activité extrémiste ».

L'action judiciaire a débuté peu après que l'agence Reuters a révélé que le groupe Meta avait modifié ses règles de modération en Ukraine et dans plusieurs pays limitrophes. Les modérateurs avaient reçu pour instruction de ne pas toucher aux messages appelant à la haine ou la violence contre l'armée russe, ainsi qu'aux appels à la mort de Vladimir Poutine.

Meta, qui a reconnu ces informations, estimait qu'il s'agissait de respecter la libre expression politique de populations subissant une invasion militaire.

Moscou a estimé que Meta mettait en danger les citoyens russes en laissant passer des appels au meurtre. En mesure de rétorsion, le blocage d'Instagram a été décrété, ainsi qu'une action judiciaire pour qualifier Meta d'organisation extrémiste. Le groupe américain a revu sa politique de modération en n'autorisant que les Ukrainiens à exprimer leur haine de l'envahisseur, et en rappelant que la russophobie était interdite sur sa plateforme.

La Russie avait déjà pris des mesures contre le réseau social Facebook, devenu inaccessible après que sa maison mère a bloqué en Europe les comptes des médias russes RT et Sputnik. Twitter a subi la même sanction. YouTube pourrait être le prochain sur la liste. Le régulateur russe a qualifié vendredi le géant américain Google et son service vidéo d'activités « terroristes ».

Le Figaro

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