Roselyne Bachelot condamnée pour avoir accusé Nadal de dopage

En mars 2016, interrogée sur la chaîne D8 au sujet de l'affaire du contrôle positif de l'ancienne numéro 1 mondiale russe Maria Sharapova, Roselyne Bachelot, l'ancienne ministre de la Santé et des Sports (2007-2010), avait accusé Rafael Nadal, longuement absent en 2012, d'avoir feint une blessure pour dissimuler un contrôle antidopage positif. "On sait que la fameuse blessure de Rafael Nadal, quand il a été arrêté sept mois, est certainement due à un contrôle positif", avait-elle notamment déclaré. Le numéro 1 mondial n'avait pas hésité à l'attaquer en diffamation.

Nadal voulait "tordre le cou une fois pour toutes à ce que dit Bachelot"

Ce jeudi 16 novembre, le tribunal correctionnel de Paris, qui a jugé Roselyne Bachelot coupable de diffamation, l'a condamnée à 500 euros d'amende avec sursis et 10.000 euros de dommages et intérêts, en réparation de son "préjudice moral". Roselyne Bachelot devra également verser 2.000 euros au joueur au titre des frais de justice.

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La parole de Roselyne Bachelot "pèse énormément du fait de ses anciennes fonctions", avait plaidé l'avocat de l'Espagnol, Patrick Maisonneuve. Selon lui, ces propos auraient pu avoir "des conséquences importantes" notamment s'agissant des "sponsors" de Rafael Nadal. Il avait communiqué au tribunal le dossier médical du tennisman, qui souhaitait "tordre le cou une fois pour toutes à ce que dit madame Bachelot".