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Rohingyas : Aung San Suu Kyi critiquée de toutes parts pour son silence
©Reuters

Trop zen

La Prix Nobel de la Paix est attaquée pour son absence totale de réaction face aux massacres des Rohingyas dans son pays. Lundi 4 septembre, c'est une autre lauréate du Nobel, Malala, qui lui demande de réagir.

La diffusion du documentaire du grand réalisateur Barbet Schröder sur Wirathu, moine bouddhiste birman et leader de la répression contre la minorité musulmane Rohingyas a fait grincer des dents. Pour rappel, cette répression se manifeste par une série de mesures très discrimnatoires envers les Rohingyas suivis de nombreux meurtres, altercations armées et d'un exode massif de plusieurs dizaine de millions de membres de la peuplade du nord du pays vers le Bengladesh. Pourtant, le pays semblait connaître une certaine amélioration démocratique depuis la fin ofiicielle de la junte et l'organisation d'élection. L'artisane principale de ce progrès était connue mondialement : la célèbre Aung San Suu Kyi, militante démocrate avait été récompensée par le Prix Nobel de la Paix pour avoir passé des années enfermées dans les geoles de la Junte tout en continuant sa lutte contre la politique des généraux.

Son silence dans cette nouvelle affaire a provoqué l'ire de nombreux commentateurs, à commencer par la jeune Malala, prix Nobel de la Paix elle aussi. Elle a demandé à Aung San Suu Kyi de réagir, ce qui pour l'instant n'a pas été fait de façon satisfaisante. La Birmane a en effet minimisé la situation, refusant le terme de "nettoyage ethnique" et parlant d'un conflit entre mulsulmans. Son équipe désigne d'ailleurs souvent les Rohingyas comme des terroristes.

Une pétition a déjà été lancée pour demander au Comité Norvégien du Nobel d'enlever son Prix Nobel de la Paix à la femme poilitique birmane pour négation d'un génocide. 

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