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Riposte militaire suite aux attaques à Paris : nouvelles frappes aériennes françaises sur le fief de l'Etat islamique à Raqqa
©Reuters

Guerre ouverte

Au total, ce sont " dix avions de chasse - Rafale et Mirage 2000 - qui ont été engagés à partir des Émirats arabes unis et de la Jordanie" et ont largué précisément 16 bombes, une mission d'un format comparable à celle de ce dimanche soir.

La riposte se poursuit. L'aviation française a de nouveau bombardé le fief du groupe État islamique (EI) à Raqqa, dans le nord de la Syrie, dans la nuit de lundi à mardi, détruisant un centre de commandement et un centre d'entraînement, selon l'état-major des armées françaises. Et de préciser dans un communiqué : "L'armée française a conduit pour la seconde fois en l'espace de 24 heures un raid aérien contre Daesh (acronyme de l'EI en arabe) à Raqqa en Syrie".

Dans le détail, le raid a été effectué à 1 h 30, heure française. Au total, ce sont " dix avions de chasse - Rafale et Mirage 2000 - qui ont été engagés à partir des Émirats arabes unis et de la Jordanie" et ont largué précisément 16 bombes, une mission d'un format comparable à celle de ce dimanche soir. "Les deux objectifs ont été frappés et détruits simultanément", détaille encore le communiqué. "Conduit en coordination avec les forces américaines, le raid visait des sites identifiés lors de missions de reconnaissance préalablement réalisées par la France".

"Il est normal que la France prenne les devants dans la mesure où elle est attaquée par Daech", avait déclaré le week-end dernier le chef de la diplomatie française Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères. Les chasseurs français ont lancé leur offensive dès dimanche en larguant 20 bombes sur le fief de l'organisation situé dans l'est de la Syrie. Mais l'efficaité de ces frappes avait été raillée par le groupe terroriste qui avait affirmé qu'aucun mort n'était à déplorer dans leur camp.

En outre, pour Charlie Winter, un expert basé à Londres des mouvements djihadistes, cité par l’Agence France-Presse, il est "difficile de croire que de hauts dirigeants de Daech soient à Raqqa" où ils seraient une cible facile. Mais, si des civils sont atteints, "ils seront sûrement transportés devant les caméras", estime-t-il. Il prévoit que Daech jouera la carte de la "victimisation pour justifier les brutalités futures". On rentrera ainsi dans un "cercle vicieux".

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