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Présidence du groupe LREM : Richard Ferrand devrait passer la main à mi-mandat
©GERARD JULIEN / AFP

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Au-delà des difficultés dissimulées, plusieurs prétendants au poste sont d'ores et déjà passés en revue…

Un bilan contrasté 

"L'esprit des choses serait que je passe la main", on ne peut plus claire et limpide, cette démarche s'inscrit dans la volonté de renouvellement promu par Emmanuel Macron. Richard Ferrand pourrait en effet, dans le courant de l'année prochaine, céder sa place à un nouveau président de groupe pour la république en marche.

Certains projets de lois mettent cependant en péril la volonté d'unité et de fédération des idées exprimées par le président de la République, notamment sur la loi asile immigration, qui a vu une certaine frange de la majorité issue de l'ancienne gauche s'opposer (à différents degrés d'implication) à ce sujet brûlant.

Le député breton affirme également qu'il faudra "remettre à plat et en cause l'ensemble des responsabilités". Cette phrase fait écho aux difficultés certaines qui peuvent exister au sein du groupe parlementaire sur la question des mandats ainsi que des débats parfois étouffés par l'effet de masse de la majorité. Ferrand parle quant à lui de "sincérités divergentes" qui se fondent toutefois sur un "socle de valeurs, une vision et une démarche" initiée par Emmanuel Macron.

Calife à la place du Ferrand

Déterminer un potentiel successeur peut se révéler une tâche ardue tant la grande majorité des "marcheurs " reste assez silencieuse. D'autant plus que les quelques personnalités marquantes du groupe ont des responsabilités essentielles au bon fonctionnement du groupe et de l'Assemblée.

Un nom émerge toutefois, celui de Gilles Le Gendre, actuel vice-président du groupe qui se vit maintes fois déléguer le poste de Richard Ferrand en son absence, notamment dans la gestion des affaires courantes ou lors des réunions hebdomadaires. Ce député parisien s'inscrit dans le concept macronien, celui du consensus et du compromis, ce qui lui vaut non seulement une place centrale au sein du groupe mais également d'être apprécié par ses collègues parlementaires. Des spéculations quant à sa candidature à la présidence du groupe se font de plus en plus prégnantes.  

Roland Lescure, président de la commission des affaires économiques, Hugues Renson, vice-président de l'Assemblée Nationale ou encore la médiatiquement connue Amélie de Montchalin, qui occupe le poste de responsable de la commission des finances, sont tout autant de noms résonnant dans les couloirs de l'Assemblée et dont l'assumée position libérale pourrait renforcer le sentiment d'orientation "droitière" de la majorité.

Le rythme effréné des réformes de "transformations" a fortement endurci Richard Ferrand dans sa capacité à défendre, parfois à lui seul, ces textes de lois. Le successeur devra faire face à une opposition parfois désabusée et perdue dans l'océan des amendements, mais veillera particulièrement sur l'application et l'évaluation des lois, ainsi que sur la gestion des nouvelles fractures qui s'opèrent au sein de La République En Marche.

Lu sur Le Figaro

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