Retraites : "pas de retour à la normale" sans retrait de la réforme, prévient Sophie Binet<!-- --> | Atlantico.fr
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Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT.
Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT.
©GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP

Les Français mécontents

Ce jeudi, Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, a répondu à la Première ministre qui, la veille, a affirmé avoir lancé une "main tendue à toutes les bonnes volontés" lors de la présentation de sa feuille de route.

Il n'y "aura pas de retour à la normale" si la réforme des retraites "n'est pas retirée", a affirmé jeudi la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet, affirmant que les syndicats "n'iront pas parler de mesures régressives".

"S'il n'y a pas de retrait de cette réforme des retraites, il y a un contexte de défiance très fort vis-à-vis de l'exécutif (...) et la page sera compliquée à tourner", a indiqué Sophie Binet sur RTL en réponse à la Première ministre Elisabeth Borne qui, la veille, a affirmé avoir lancé une "main tendue à toutes les bonnes volontés" lors de la présentation de sa feuille de route. "Il n'y aura pas de retour à la normale si la réforme n'est pas retirée", a insisté Sophie Binet.

Pour la numéro un de la CGT, "le gouvernement n'a toujours rien compris de ce qui se passait dans le pays". "La seule stratégie du gouvernement, c'est de jouer le pourrissement, ce qui est extrêmement grave", a-t-elle jugé. S'il s'agit d'"une main tendue pour venir discuter de la mise sous conditionnalité du RSA et de la stigmatisation des personnes qui sont privées d'emploi, pour nous, c'est non", a affirmé Sophie Binet.

"Si c'est pour venir parler emploi des seniors alors qu'on a une réforme qui s'applique de façon extrêmement violente au 1er septembre et qui va reporter l'âge de départ pour des milliers de personnes sans qu'il y ait aucune mesure pour les seniors, ce n'est pas non plus ce sur quoi on est demandeurs", a-t-elle poursuivi.

"Si c'est pour parler augmentation des salaires immédiate, c'est une proposition qu'on examinera. Mais pour l'instant, c'est pas du tout les propositions de la Première ministre, qui nous demande de parler de sujets clivants", a-t-elle encore dit.

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