Retour de Nicolas Sarkozy : "c'est dangereux" selon Patrick Devedjian<!-- --> | Atlantico.fr
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Patrick Devedjian livre son analyse sur un possible retour de Nicolas Sarkozy
Patrick Devedjian livre son analyse sur un possible retour de Nicolas Sarkozy
©Reuters

Avis

Selon le député des Hauts-de-Seine, reprendre la présidence de l'UMP serait un piège pour l'ex-président de la République.

Reviendra ou reviendra pas ? La question d'un retour en politique de Nicolas Sarkozy agite la sphère politique. A l'UMP, depuis le bureau politique de mardi qui a vu la confirmation du trio Juppé-Fillon-Raffarin et la nomination de Luc Chatel comme secrétaire général, l'inerrogation demeure. L'ancien président pourrait-il revenir et prendre la tête de l'UMP ? Les avis divergent et chacun donne son opinion.

Ce jeudi, Patrick Devedjian se confie dans une longue interview au Nouvel Observateur. Pour lui, la candidature de l'ex-chef de l'Etat n'est pas une bonne idée. Il juge même cela "dangereux". "C'est un poste très exposé depuis l'ouverture d'une enquête préliminaire sur ce qu'il est convenu d'appeler l'affaire Bygmalion. Le nouveau président de l'UMP devra donc répondre, devant la justice et devant l'opinion, de toutes les accusations à venir. C'est à lui qu'on va demander des explications, des documents. Il aura le devoir de défendre sa maison et sera le porte-parole de la vie de l'UMP, pour l'avenir comme pour le passé", a-t-il expliqué.

Puis le président du conseil général des Hauts-de-Seine revient sur les turpitudes de la campagne 2012 et ses conséquences sur le parti. "Lorsque j'ai dirigé l'UMP, les affaires de financement ne l'intéressaient pas du tout. Il est fort possible qu'il n'ait pas été au courant. (...) Ce qui s'est passé chez nous est un véritable tremblement de terre. Onze millions de fausses factures, ce n'est pas une anecdote. Cette affaire ne fait que commencer. Il y aura des mises en examen ; il est donc impossible de créer une nouvelle dynamique tant qu'on n'aura pas pris la mesure de l'intégralité du désastre" affirme-t-il.

Patrick Devedjian livre son analyse sur l'UMP qui n'est pas "morte" puisqu'elle "continue à gagner localement, comme lors de la législative partielle de Toulouse, il y a deux semaines". "Nous sommes face à deux phénomènes parallèles de décomposition, à droite et à gauche. Parce qu'elle est dans l'opposition, la droite est plus mobile que le pouvoir. Elle devrait donc se reconstruire plus vite" dit-il. De bon augure pour 2017 ? "Ce n'est pas maintenant que ça se joue" soutient Patrick Devedjian. La présidentielle est encore loin et beaucoup de choses peuvent se passer...

Lu sur Le Nouvel Observateur

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