Renvoi de Sarkozy : Guaino dénonce "l'ivresse de la toute-puissance" de la justice<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Renvoi de Sarkozy : Guaino dénonce "l'ivresse de la toute-puissance" de la justice
©BERTRAND GUAY / AFP

Critique

L'ancienne plume de Nicolas Sarkozy affirme "éprouver un malaise grandissant devant cet espèce d'acharnement."

Nouvelle péripétie judiciaire pour Nicolas Sarkozy qui devrait être renvoyé en correctionnelle concernant l'affaire des écoutes. Sur Radio classique, l'ex-député Henri Guaino affirme "éprouver un malaise grandissant devant cet espèce d'acharnement" et s'interroge sur la justice.

"Je pose une question légitime sur la manière dont fonctionne la justice et sur la responsabilité que doivent assumer les juges" explique-t-il. "Le juge d'instruction doit instruire à charge et à décharge; c'est très compliqué. Soit il est capable de se comporter de cette façon, soit on considère que c'est trop difficile et à ce moment-là il faut réformer l'instruction."

S'il souligne n'avoir "jamais pensé à l'instrumentalisation", il affirme néanmoins qu'il y a "parfois l'ivresse de la toute-puissance. Aucune institution ne fonctionne bien quand elle n'a de comptes à rendre à personne, quand elle n'est régie par aucun principe de responsabilité".

 "La justice a beaucoup de pouvoir" a-t-il poursuivi. "Elle peut détruire des réputations, des vies. Elle dispose de ces pouvoirs pour faire respecter la loi. Elle doit les utiliser, parce que ce sont des pouvoirs énormes, avec discernement". Et de conclure : "le discernement n'est pas partagé également par tout le monde: les juges sont des hommes, des femmes, comme les autres, avec leurs forces et leurs faiblesses; il y en a qui font très bien leur travail, d'autres moins."

Lu sur le Figaro

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !