Renault : vers deux fermetures de sites ? La direction dément<!-- --> | Atlantico.fr
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Renault est en difficulté
Renault est en difficulté
©Reuters

Pas bon du tout

Selon les organisations syndicales, il y aura fermeture s'il n'y a aucun accord de compétitivité trouvé.

La menace est importante. La direction du constructeur automobile Renault aurait indiqué ce mardi qu'elle fermera deux sites en France si aucun accord de compétitivité n'était trouvé avec les organisations syndicales. "La direction nous a prévenus: Si vous ne signez pas, il se pourrait que deux sites ferment", a indiqué à l'AFP Laurent Smolnik, délégué central FO, selon qui la direction n'a pas précisé quels sites pourraient être touchés. Les délégués CGT et CFE-CGC ont confirmé ces propos.

Jusqu'à présent, depuis le début des discussions sur la compétitivité, Renault conditionnait la "non fermeture de site" à la signature de l'accord par au moins 30% des syndicats représentatifs. "Aujourd'hui, elle nous a répondu que s'il n'y a pas d'accord, c'est au minimum deux sites qui fermeraient", a ajouté Dominique Chauvin, délégué central CFE-CGC. "Elle a aussi parlé du non engagement d'affectations de produits pour l'instant prévus en France", a-t-il dit.

"Flins (Yvelines) est en première ligne, et pour des gammes normalement prévues en 2014 pour Douai par exemple, la direction pourrait très bien envisager de les expatrier. Le plus dur c'est de concevoir le produit. Après, quand on l'a industrialisé, on peut déplacer les moyens. C'est malheureusement la réalité des faits", a-t-il souligné. La direction égrène depuis des semaines ses propositions pour gagner en compétitivité dans ses sites français. Elle prévoit notamment la suppression de 8 260 postes d'ici fin 2016.

Faux répond le constructeur automobile Renault  qui a démenti peu de temps après. "Renault n'a jamais indiqué que deux sites pourraient être fermés en cas de non conclusion des négociations en cours sur la performance de ses sites français", a écrit le constructeur dans un communiqué.


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