Les absents ont toujours tort
Régionales : Wallerand de Saint Just, tête de liste du FN en Ile-de-France, épinglé pour son absentéisme au conseil régional de Picardie
Le trésorier national du parti frontiste depuis 2007 a brillé par son absence à plusieurs reprises, selon FranceTVInfo, qui évoque même des amendes pour manque d'assiduité à hauteur de 22 800 euros.
Mauvaise nouvelle pour Wallerand de Saint Just. Le candidat du Front national en Ile-de-France, est crédité de la troisième place au second tour, avec 25% des intentions de vote, selon un sondage publié ce jeudi 26 novembre. Mais, le frontiste qui siégeait au conseil régional de Picardie, aurait été l'élu le moins présent de la région entre 2010 et 2015, selon FranceTVInfo qui évoque même des amendes pour manque d'assiduité à hauteur de 22 800 euros.
Le site détaille ainsi que sur les 60 séances plénières où il a été convié en cinq ans, il n'a été présent que la moitié du temps : "C’est tout bonnement scandaleux. En commission non plus, il n’est jamais là", s’insurge Sandrine Cassol, la présidente de la commission économique, où siège Wallerand de Saint Just. Celui qui est aussi le trésorier du parti de Marine Le Pen faisait figure d'inconnu face à Valérie Pécresse et Claude Bartolone. Avec cette polémique, pas sûr que sa cote remonte.
Pourtant, le candidat frontiste y croit encore :
Après #JeTalonneBartolone, nous voici à égalité ! Tout le dynamisme de notre campagne en vidéo : https://t.co/8jGitlgC2R#IDFBleuMarine
— W. de SAINT JUST (@wdesaintjust) 24 Novembre 2015
En outre ce jeudi, selon Le Parisien, le candidat du FN aux régionales en Ile-de-France souhaite que les salariés de la RATP "soient passés au crible", après qu'un nouvel agent du Groupe de protection et de sécurisation des réseaux (GPSR) a vu son autorisation administrative retirée. "Un employé du GPSR, le service de sécurité de la RATP, dont les agents sont armés, s'est vu retirer son autorisation administrative de port d'arme car il faisait l'objet d'une fiche S pour radicalisation islamiste", assure le communiqué de Wallerand de Saint-Just, diffusé ce jeudi.
Le Parisien a révélé cette information dans son édition de jeudi, en précisant que la RATP n'avait pas été informée des motifs de cette décision : "Il s'agit du deuxième agent de ce service concerné en quelques semaines, le précédent juste avant les attentats" du 13 novembre, souligne la tête de liste du FN, qui propose "que l'ensemble des salariés de la régie soient passés au crible et que l'intégralité des employés faisant l'objet d'une fiche S pour radicalisation religieuse soient immédiatement mis à pied".
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