Réformes face à l’insécurité : Emmanuel Macron invite à dîner des grandes figures de la police<!-- --> | Atlantico.fr
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Emmanuel Macron a invité à dîner ce mardi 4 octobre quelques « grandes figures de la police ».
Emmanuel Macron a invité à dîner ce mardi 4 octobre quelques « grandes figures de la police ».
©LUDOVIC MARIN / PISCINE / AFP

Forces de l'ordre

Le chef de l’Etat souhaite relancer le dialogue avec les fonctionnaires de police et les responsables des forces de sécurité pour préparer de nouvelles réformes.

Emmanuel Macron a invité à dîner à l'Elysée ce mardi 4 octobre quelques « grandes figures de la police » de ces dernières décennies, comme Robert Broussard, Charles Pellegrini ou Frédéric Péchenard, pour discuter notamment du rôle de « l'institution policière » face « aux nouvelles menaces», a indiqué l'Elysée.

Le président de la République « a souhaité pour la première fois les réunir pour leur rendre hommage, parler avec eux de la fierté d'être policier et recueillir leurs avis sur l'institution policière contemporaine face aux nouvelles menaces après les renforts de moyens et les évolutions procédurales apportées ces cinq dernières années », selon l’Elysée.

Parmi les invités figurent notamment Robert Broussard, Ange Mancini, Charles Pellegrini, Jo Querry et Frédéric Péchenard, selon des informations du Figaro.

Ce dîner intervient alors que le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin et le directeur général de la police nationale Frédéric Veaux souhaitent défendre leur projet de réforme de la police judiciaire.

Ce mécanisme doit permettre de placer tous les services de police d'un département - renseignement, sécurité publique, police aux frontières (PAF) et police judiciaire (PJ) - sous l'autorité d'un seul Directeur départemental de la police nationale (DDPN), dépendant du préfet.

Ce texte suscite l'opposition et la défiance des enquêteurs de la PJ qui craignent la dilution de leur savoir-faire, voire l'abandon de certains territoires. La Conférence nationale des procureurs de la République (CNPR) a également exprimé son inquiétude.

Le Figaro

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