Réforme des rythmes scolaires : Jean-François Copé veut la mettre aux oubliettes<!-- --> | Atlantico.fr
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Jean-François Copé demande le report de la réforme des rythmes scolaires.
Jean-François Copé demande le report de la réforme des rythmes scolaires.
©Reuters

Clair et net

Le président de l'UMP a annoncé jeudi qu'il avait demandé "officiellement" à Vincent Peillon son "report". Il estime qu'elle est "intenable sur le plan financier".

La rentrée scolaire a eu lieu le 2 septembre. Cette année, elle était exceptionnelle : il s'agissait de la première rentrée mettant en place la réforme des rythmes scolaires chère au ministre de l'Education Vincent Peillon. Entre 20 et 25% des écoliers sont passés à la semaine des 4 jours et demi. Ce jeudi, Jean-François Copé a tiré à boulets rouges sur cette réforme. Invité de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV-RMC, le député-maire de Meaux a annoncé avoir demandé "officiellement" à Vincent Peillon, qu'il a eu la veille au téléphone, "un report de la réforme des rythmes scolaires".

Jean-François Copé assure que le ministre de l'Education lui a indiqué avoir "bien entendu le message et (qu'il) allait le transmettre" à François Hollande. "Le président de la République va bien être obligé de prendre ses responsabilités", a certifié le président du principal parti d'opposition. Et d'assurer : "il ne peut pas prendre en otages les ministres."


Pour justifier son opposition à la réforme, Jean-François Copé met en avant son coût. Il estime en effet que celle-ci est "intenable" financièrement pour les communes. Et de prendre son cas particulier de maire de Meaux : "Je ne peux pas me permettre d'augmenter les impôts locaux en plus des impôts nationaux pour financer cette réforme." "L'Etat verse 50 euros sur les 150 que coûte cette réforme par adulte et enfant, les communes doivent donc trouver 100 euros supplémentaires", a-t-il insisté.

Jean-François Copé achève sa démonstration en s'emportant, "c'est intenable, on est devenus fous avec les impôts, le gouvernement ne se rend plus compte de l'étranglement des Français". Le président de l'UMP conclut en insistant sur le report : "Je demande au nom du pragmatisme, au nom du pouvoir d'achat des Français, au nom de l'intérêt national ,que cette réforme, qui est un luxe dans un pays où l'on est obligé de se serrer la ceinture, soit reportée."

Lu sur Le Point.fr

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