Réforme des retraites : la demande de référendum du Rassemblement national a été rejetée par l'Assemblée nationale<!-- --> | Atlantico.fr
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La motion référendaire du Rassemblement national sur la réforme des retraites a été rejetée par 272 voix contre 101.
La motion référendaire du Rassemblement national sur la réforme des retraites a été rejetée par 272 voix contre 101.
© Ludovic MARIN / AFP

Démocratie

Cette motion référendaire, visant à contester le projet de réforme des retraites, a été écartée par 272 voix contre 101.

L'Assemblée nationale a rejeté dans la soirée de ce lundi 6 février une demande de référendum du Rassemblement National pour contester la réforme des retraites, alors que le débat sur le projet de loi du gouvernement a officiellement débuté au sein de l’hémicycle ce lundi. Cette motion référendaire a été rejetée par 272 voix contre 101. Il n’y aura donc pas de référendum sur la réforme des retraites.  

La gauche avait déserté l'hémicycle pour dénoncer une « mascarade », car la Nupes souhaitait qu'une autre motion soit soumise au vote : celle de la gauche ou celle initiée dans la journée par le petit groupe indépendant Liot.

Marine Le Pen a annoncé ce lundi au cours d’une conférence de presse qu’elle souhaitait utiliser le débat dans l'hémicycle pour défendre le « contre-projet » du Rassemblement national sur les retraites. Elle propose notamment des âges de départ à la retraite progressifs, permettant à certains travailleurs ayant commencé le plus tôt possible de partir à 60 ans.

Sur Twitter, Marine Le Pen a affirmé que des députés de son groupe ont reçu des messages frauduleux « qui indiquait que l'un de leurs enfants était hospitalisé ». L'objectif de cette manœuvre, selon Marine Le Pen, était d’empêcher les députés RN de prendre part au vote de la motion référendaire.

Les députés doivent désormais examiner les 20.000 amendements qui ont été déposés, dont 13.000 par La France insoumise. Si l’Assemblée ne vient pas à bout des amendements d’ici au 17 février minuit, le texte passera au Sénat, du fait du choix de l’exécutif de recourir à un budget rectificatif de la Sécurité sociale.

Le Figaro

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