Réforme des retraites : Elisabeth Borne va saisir « directement » le Conseil constitutionnel pour un examen du texte<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
La Première ministre Elisabeth Borne s'exprime à l'Assemblée nationale à l'occasion de l'examen des motions de censure, le lundi 20 mars.
La Première ministre Elisabeth Borne s'exprime à l'Assemblée nationale à l'occasion de l'examen des motions de censure, le lundi 20 mars.
©BERTRAND-GUAY / AFP

Rejet des motions de censure

La Première ministre Elisabeth Borne a l’intention de saisir « directement le Conseil constitutionnel » pour un examen « dans les meilleurs délais » de la réforme des retraites en vue de son adoption définitive.

Elisabeth Borne va saisir « directement le Conseil constitutionnel » pour un examen « dans les meilleurs délais » du texte de la réforme des retraites, a précisé Matignon lundi soir après l'adoption du projet de loi. La première ministre souhaite que « tous les points soulevés au cours des débats puissent être examinés », en référence à la contestation par certains parlementaires de la constitutionnalité de certaines mesures.

Avec la réforme d’Emmanuel Macron et d’Elisabeth Borne, l'âge légal de départ en retraite sera relevé progressivement de 62 à 64 ans, au rythme de 3 mois par an à partir du 1er septembre 2023 jusqu'en 2030.

Les travailleurs handicapés pourront partir en retraite à partir de 55 ans, et ceux en invalidité à 60 ans.

Pour obtenir une pension « à taux plein » (sans décote), la durée de cotisation requise passera de 42 ans (168 trimestres) actuellement à 43 ans (172 trimestres) d'ici 2027, au rythme d'un trimestre par an. Cet allongement était prévu par la réforme Touraine de 2014, mais sur un calendrier moins resserré.

La plupart des régimes spéciaux existants, dont ceux de la RATP, des industries électriques et gazières et de la Banque de France, seront mis en extinction selon la « clause du grand-père ».

Les pensions des futurs retraités justifiant d'une « carrière complète » (43 ans de cotisations à terme) ne pourront pas être inférieures à 85% du Smic, soit environ 1.200 euros brut par mois au moment de l'entrée en vigueur de la réforme.

Un « index seniors » sera créé pour mieux connaître la place des salariés en fin de carrière dans les entreprises.

Le Figaro

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !