Les Républicains
Réforme des retraites : Aurélien Pradié (LR) craint que la droite ne devienne « complice » du gouvernement
Aurélien Pradié, déchu de son poste de vice-président des Républicains, a exprimé mardi sa crainte que la droite devienne « peu à peu complice » du gouvernement.
Aurélien Pradié était l’invité de France Inter ce mardi. Il est revenu sur son éviction du poste de numéro 2 des Républicains. Il a notamment indiqué n’avoir pas compris la décision d’Éric Ciotti.
Le député, déchu de son poste de vice-président des Républicains, a exprimé mardi sa crainte que la droite devienne « peu à peu complice » du gouvernement. Il a également promis d’entamer « un chemin collectif » pour reconnecter son parti aux Français :
« Moi, je ne suis pas un complice du gouvernement et je pense d’ailleurs qu’il y a un danger à ce que notre famille politique devienne une complice conciliante du gouvernement peu à peu. On est à un moment où il faut que la droite choisisse si elle veut reparler au peuple ou si elle veut l’abandonner, si nous voulons reparler à la France qui travaille dur ou si nous voulons l’abandonner, si nous voulons devenir des macronistes bis ou si nous voulons tracer notre propre chemin», a confié Aurélien Pradié sur France Inter.
L’examen du texte sur la réforme des retraites débute officiellement ce mardi au Sénat. La droite, majoritaire, compte bien compléter la réforme du gouvernement et accepter l’âge de départ à 64 ans.
Revenant sur son éviction du poste de numéro 2 de LR il y a dix jours pour son opposition à la réforme des retraites, Aurélien Pradié a « regretté » cette décision du patron de LR Eric Ciotti, assurant ne pas l’avoir comprise.
« Je pense que virer quelqu’un qui dit quelque chose qui vous dérange, ce n’est pas une preuve de rassemblement », a-t-il déploré.
Aurélien Pradié ne souhaite pas quitter son parti :
« J’ai peut-être perdu un poste, mais j’ai peut-être aussi gagné un peu de respect ».
Pour Aurélien Pradié, la question pour la droite consiste désormais à « faire en sorte » qu’elle soit « connectée aux Français et à leur vie réelle ». Il regrette qu’elle ne le soit plus « depuis des années ».
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