Référendum du PS : 89 % de "oui" à l'unité de la gauche et des écologistes pour les régionales<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Référendum du PS : 89 % de "oui" à l'unité de la gauche et des écologistes pour les régionales
©Reuters

Aucun suspense

Malgré des triches évidentes et une participation plus faible que prévue, Jean-Christophe Cambadélis s'est réjoui du résultat.

89 % ! C'est un véritable plébiscite. A la question, "face à la droite et à l’extrême droite, souhaitez-vous l’unité de la gauche et des écologistes aux élections régionales ?", la gauche semble d'accord. "C’est un succès, c’est le top, pas le flop !" s'est enorgueillit le patron du PS Jean-Christophe Cambadélis. Ce serait tout de même oublié les errements survenus lors du scrutin, à commencer par les nombreuses fraudes qui l'ont émaillé. Il était en effet possible et très facile de voter deux fois au référendum ou encore de voter sous un nom d'emprunt. Plusieurs personnalités comme Emmanuelle Cosse ou Edwy Plenel ont ainsi reçu des confirmations de vote, alors qu'ils n'y avaient pas participé...

"C’est scandaleux qu’on cherche à perturber un scrutin unitaire" a lâché  Jean-Christophe Cambadélis aux journalistes, après avoir décidé de porter plainte contre X pour "faux et usage de faux." Reste que 251 327 personnes ont voté dont 135 027 dans les urnes et 116 300 sur internet. Un chiffre probablement un peu gonflé par les tricheries et de toute façon en deçà des objectifs attendus, fixés à 300 000 votants.

Critiqué, ce référendum est donc avant tout une façon de montrer les efforts du PS pour réunir cette gauche qui lui échappe. Les élections régionales s'annoncent mal. Au moins, Jean-Christophe Cambadélis tente de sauver les apparences.

Lu sur Le Monde

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !