« Reconquête », immigration, sécurité… Lors de son premier meeting, Eric Zemmour dévoile ses thèmes de prédilection<!-- --> | Atlantico.fr
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Eric Zemmour présente le nom de son nouveau parti "Reconquete !" lors de son meeting de campagne à Villepinte, près de Paris, le 5 décembre 2021.
Eric Zemmour présente le nom de son nouveau parti "Reconquete !" lors de son meeting de campagne à Villepinte, près de Paris, le 5 décembre 2021.
©JULIEN DE ROSA / AFP

Un premier meeting électrique

Eric Zemmour, désormais officiellement candidat à la présidentielle, a rassemblé environ 13 000 partisans au parc des expositions de Villepinte ce dimanche. Il en a profité pour officialiser le nom de sa formation politique, baptisée « Reconquête ».

Eric Zemmour voulait faire une démonstration de force lors de son premier meeting de candidat à la présidentielle. C’est désormais chose faite. Rassemblés derrière son nouveau slogan « Impossible n’est pas français », plus de 13 000 personnes ont répondu à l’appel, dans une ambiance électrique. « Près de 15 000 Français ont bravé le politiquement correct, les menaces de l’extrême gauche et la haine des médias », a déclaré le candidat. 

Un rassemblement qui a donné lieu à plusieurs scènes de violences. Plusieurs personnes ont été exfiltrées dont des journalistes de l’émission « Quotidien » diffusée sur TMC. D’abord pris à partie par un groupe de jeunes militants, puis par une foule importante, ils ont été mis « à l’abri par la sécurité », selon l’équipe d’Eric Zemmour. Durant les première minutes du meeting, l’ambiance s’est fortement tendue. De multiples altercations ont éclaté à l’arrière de la salle, plusieurs personnes n’hésitant pas à lancer des chaises. Selon les journalistes du Monde présent sur place, de nombreuses personnes ont été exfiltrées par le service de sécurité. 

Le mot d’ordre du meeting était la reconquête. Reconquête, c’est le nom du parti du candidat d’extrême droite, officialisé pendant le meeting. « La reconquête est désormais lancée. La reconquête de notre économie, la reconquête de notre sécurité, la reconquête de notre identité, la reconquête de notre souveraineté, la reconquête de notre pays », a fait savoir Eric Zemmour. Pour cela, il a annoncé vouloir « renvoyer tous les clandestins présents illégalement sur le sol Français », « expulser immédiatement les délinquants étrangers », « déchoir les criminels binationaux de leur nationalité française », tout en promettant de soumettre ces questions au peuple français par référendum.

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Eric Zemmour a également proposé un « processus de simplification administrative sous l’égide directe de l’Elysée » et la création « d’un grand ministère de l’industrie chargé du commerce extérieur, de l’énergie, de la recherche et des matières premières ». Il souhaite également que la France sorte du commandement militaire intégré de l’OTAN.

Le candidat n’a pas manqué de s’en prendre à Emmanuel Macron, qu’il accuse d’avoir « vidé de leur substance notre économie, notre identité, notre culture, notre liberté, notre énergie, nos espoirs, nos existences » avant d’ajouter : « il a tout vidé parce qu’il est à lui tout seul, le grand vide, le gouffre. En 2017, la France a élu le néant et elle est tombée dedans ». 

Si le meeting était initialement prévu au Zénith, dans le 19ème arrondissement de la capitale, il a été délocalisé à Villepinte, en Seine-Saint-Denis. Des « raisons de sécurité » ont été ouvertement admises par l’encourage du candidat à la présidentielle. 

Des milliers de manifestants ont défilé dans les rues de Paris pour dénoncer la candidature du polémiste. Ils sont arrivés à La Villette vers 16h. Un autre groupe, plus hostile, s’est rendu dans une zone interdite aux manifestations, à Villepinte. 46 d’entre eux ont été interpellés par les forces de l’ordre, selon la préfecture de police. 

Le Monde

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