Rachida Dati : le PS est "totalement en train de disparaître"<!-- --> | Atlantico.fr
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L'eurodéputée Rachida Dati, sur le plateau du "Talk" du Figaro le 20 juin 2016.
L'eurodéputée Rachida Dati, sur le plateau du "Talk" du Figaro le 20 juin 2016.
©Capture Le Figaro TV

Analyse

La maire du VIIe arrondissement de Paris ne cache pas ses convictions sur le PS ce lundi. Par ailleurs, elle ne soutient aucun candidat à la primaire LR en dehors de Nicolas Sarkozy.

Remontée contre les socialistes, Rachida Dati. D'entrée de jeu, interrogée sur les chances de François Hollande lors de la primaire de la Belle Alliance Populaire voulue par le PS pour janvier 2017 en vue de désigner un candidat socialiste aux prochaines présidentielles, elle répond :

"Ça démontre l'état de faiblesse du Président de la République. Cette primaire n'est pas une primaire de la gauche, c'est une primaire de la gauche minoritaire", attaque la maire LR du VIIe arrondissement de Paris, sur le plateau du "Talk" du Figaro le 20 juin.

"Cette présidence normale, elle conduit à une présidence 'Jockey Club', ça devient un concours", poursuit l'eurodéputée, avant d'ajouter que le PS est "totalement en train de disparaître", car "déconnectée des classes populaires, sa base militante".

Sur les primaires également prévues au parti Les Républicains en novembre prochain, l'ex-garde des Sceaux confirme qu'aucun des 13 candidats actuellement en lice ne "correspond" à ses attentes, se réservant pour Nicolas Sarkozy : "c'est celui qui est le plus en phase avec la droite", explique-t-elle à Yves Thréard. Et à propos des multiples candidats, en fait, ils n'ont pas de projet politique, selon l'ex-ministre, qui enfonce le clou :

"Ceux qui n'ont pas de projet politique, ou qui attendent des postes (…) s’intéressent à l’accessoire. Si vous attaquez l’accessoire, c’est que vous avez rien d’autre à dire", a-t-elle estimé.

Lire aussi : Qui serait le challenger de Hollande ? La question à 1 000 euros face à laquelle Jean-Christophe Cambadélis met le PS en annonçant l’organisation d’une primaire à gauche

Lu sur Europe 1

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