Rachida Dati : deux enquêtes du Point et de i>Télé sur son salaire et un possible conflit d'intérêt<!-- --> | Atlantico.fr
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Rachida Dati doit faire face aux accusations
Rachida Dati doit faire face aux accusations
©Reuters

Accusations

Alors qu'elle avait assuré il y a plus d'un an gagner environ 6 000 euros par mois en tant qu'eurodéputée, l'hebdomadaire indique de son côté qu'elle perçoit en fait 50 800 euros par mois.

L'ancienne garde des Sceaux de Nicolas Sarkozy doit faire face ce jeudi à de troublantes révélations dans la presse. Tout d'abord c'est Le Point qui revient sur le réel montant de son salaire. Alors que Rachida Dati avait assuré il y a plus d'un an gagner environ 6 000 euros par mois en tant qu'eurodéputée, l'hebdomadaire indique de son côté qu'elle perçoit en fait 50 800 euros par mois. (Suite à la publication de cet article, le cabinet de Rachida Dati nous a indiqué que "ces chiffres étaient faux" et qu'une "procédure était en cours contre les journalistes" qui ont révélé ces infos).

Pour expliquer une telle différence, le magazine certifie que "l'élue passe sous silence ses confortables revenus d'avocate, métier qu'elle exerce en parallèle de ses mandats de parlementaire et de maire du 7e arrondissement de Paris". Si dans sa déclaration de transparence financière exigée par le Parlement européen, Rachida Dati estime ses "activités annexes" à plus de 10 000 euros par mois, le montant calculé par Le Point est bien différent. "Rachida Dati a perçu l'année dernière 512 416 euros d'honoraires d'avocat, auxquels s'ajoute une rémunération de 98 000 euros en tant qu'élue" peut-on lire sur le site de l'hebdomadaire.

Et ces informations sembleraient recoupées par celles révélées ce jeudi par i>Télé. En effet, dans un courrier daté du 6 novembre rendu public par la chaîne d'informations, l'ONG Friends of the Earth Europe demande des comptes à Rachida Dati et la soupçonne d'un éventuel trafic d'influence. Pour interpeller l'ancienne ministre, l'association évoque certains articles de presse assurant qu’elle est consultante pour le groupe GDF Suez. Ce qui n’est pas indiqué dans la déclaration d’intérêt financier de Rachida Dati. "Etes-vous employée par le groupe comme consultante ou vos relations sont-elles liées à votre métier d’avocate ?" "Dans ce cas-là, quelles activités et tâches votre relation avec GDF Suez inclut-elle ?"questionne l’ONG selon i>Télé.  A ce jour, la maire du VIIe arrondissement de Paris n’a apporté aucune réponse à l’ONG, qui avait pourtant fixé à l’élue comme date butoir le 18 novembre comme l'assure i>Télé.

Plus problématique Le Point et i>Télé rappellent " ce n'est pas la première fois que Rachida Dati est accusée de mélange des genres ". En effet, trois mois après son arrivée à Strasbourg, elle avait déclenché la polémique en omettant de faire figurer dans sa déclaration de transparence financière la société de consulting qu'elle venait de créer.

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Lu sur Le Point.fr

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