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Putsch raté en Turquie : 38 000 prisonniers non impliqués seront libérés, mais la purge continue
©Reuters

Libérés… Délivrés…

Le ministre de la Justice turc a fait savoir que seuls seront concernés des individus condamnés avant le 1er juillet, à l'exclusion de ceux inculpés pour meurtre, acte de terrorisme ou atteinte à la sécurité de l'État.

Ce mercredi 17 août, le ministre de la Justice, Bekir Bozdag, a annoncé que la Turquie va libérer 38 000 prisonniers condamnés pour des faits s'étant produits avant le 1er juillet, donc avant le putsch raté de la mi-juillet. Cette décision pourrait libérer de la place dans les prisons turques qui sont surchargées en raison notamment des très nombreuses arrestations depuis le coup d'État raté du 15 juillet. Cependant, le ministre n'a donné aucune explication à un tel mouvement de libérations anticipées.

Ce n'est pas une amnistie !

Par ailleurs, le Bekir Bozdag a fait savoir que cette mesure de libération anticipée sous contrôle judiciaire "n'est pas une amnistie" et "concerne les crimes commis avant le 1er juillet", à l'exclusion des meurtres, actes de terrorisme, atteintes à la sécurité de l'État, violation de secrets d'État ou trafic de drogue. Bekir Bozdag a aussi insinué que d'autres libérations anticipées pourront avoir lieu.

La mesure exclut de fait toute personne incarcérée pour son implication dans le coup d'État raté du 15 juillet. Selon Ankara, c'est l'ex-imam Fethullah Gülen, exilé aux États-Unis, qui a organisé ce putsch. La nouvelle de la libération anticipée intervient alors que la traque implacable en Turquie de ses sympathisants a envoyé derrière les barreaux quelque 35 000 personnes, dont environ 11 600 ont déjà été libérées.

Lu sur 20 Minutes

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