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PSA Peugeot Citroën : le groupe se préparerait à supprimer 3 450 postes en France en 2015
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Craintes

Le projet, qui représenterait 6% des effectifs actuels de PSA Peugeot Citroën en France, sera discuté lundi 24 novembre avec les représentants syndicaux du groupe.

Afin de gagner en compétitivité, PSA Peugeot Citroën s'apprête à supprimer 3 450 postes en France, a rapporté Reuters ce mercredi 19 novembre. Lundi 24 novembre, un comité central d'entreprise (CEE) discutera de ce projet, qui représenterait 6% des effectifs actuels du groupe en France. Ces licenciements se feraient surtout via une dispense d'activité pour les salariés les plus âgés. Ces derniers resteraient tout de même inscrits aux effectifs du groupe automobile. La mesure concernerait pas moins de 1 500 personnes pour 2015, informe Reuters. En 2014, ces salariés sont 2 100 à avoir demandé à profiter d'un tel aménagement de carrière, alors que PSA n'en attendait que 950. Le groupe instaure également des départs externes sécurisés : les salariés pourront revenir dans l'entreprise dans les deux années qui suivent, au cas où leur projet personnel ne se concrétiserait pas. 550 départs sécurisés sont attendus en 2015, contre moins d'une centaine cette année.

Ces mesures devraient permettre à PSA de parvenir à son objectif : des coûts salariaux équivalents à 12,5% du chiffre d'affaires en 2016. En 2013, ils avaient représenté 15,1% du chiffre d'affaires du groupe. En contrepartie de ces départs, ce dernier a promis de recruter 2 000 jeunes en alternance au cours de l'année 2015, après 1 300 cette année. Dans le même temps, 550 recrutements définitifs sont prévus dans les domaines où le PSA a des besoins. 

Toutefois, selon Jean-Pierre Mercier, de la CGT interrogé par Europe 1, un nouveau drame social se prépare. "Il y aura 1 500 départs en pré-retraites, mais tout le reste, ce sont des salariés qui ne sont pas forcément âgés. Cela va être de l'ouvrier, en passant par le cadre, l'ingénieur et le technicien. Il y a des familles, des histoires de vie qui vont être encore brisées, sous le coup d'une direction qui ne pense absolument qu'à augmenter ses profits", a regretté le syndicaliste qui appelle le gouvernement à "ne pas laisser faire ça". Par ailleurs, Xavier Lelasseux, représentant CFDT chez PSA, a peur que l'arrivée des jeunes en alternance ne compense pas le départ des salariés en CDI. 

Lu sur Le Figaro

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