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PSA : plan de restructuration suspendu par la justice
©Reuters

Remise en question

La CGT affirmait que la direction n'avait pas rempli ses obligations d'information à l'égard des instances de représentation du personnel.

Coup de théâtre ce mardi matin. La cour d'appel de Paris a suspendu le plan de restructuration chez PSA, qui prévoit 8000 suppressions de postes, comme le demandait la CGT de Faurecia, filiale à 57% de PSA. La CGT affirmait que la direction n'avait pas rempli ses obligations d'information à l'égard des instances de représentation du personnel, notamment son comité d'entreprise européen, en présentant son plan de restructuration.

Par ailleurs, une grève à l'appel de la CGT a repris ce mardi dans l'usine PSA Peugeot Citroën d'Aulnay-sous-Bois après une semaine de fermeture du site. 180 personnes de l'équipe du matin étaient en grève selon la direction, contre 444 grévistes revendiqués par la CGT qui comptabilise aussi les équipes de l'après-midi, sur un total de 2800 salariés.

En milieu de matinée, une vingtaine de véhicules avaient été fabriqués alors que l'équipe du matin produit en moyenne 350 voitures habituellement. L'usine doit fermer en 2014 dans le cadre d'un plan de restructuration prévoyant la suppression de 8000 emplois, auxquels s'ajouteront 1500 départs naturels non remplacés, annoncé l'été dernier par le groupe sur fond de ventes automobiles en berne en Europe. Le quasi-blocage s'explique aussi par une forte abstention.

Comme lundi, dans le seul atelier de montage, 110 à 130 personnes étaient absentes aujourd'hui contre une petite cinquantaine un jour habituel, ce qui a contribué à bloquer la production, selon la direction. Plus de 200 cadres d'autres sites PSA sont venus en renfort des équipes d'encadrement d'Aulnay cette semaine, mais lundi matin leur déploiement n'a pas empêché les grévistes de bloquer les lignes de production de la Citroën C3.

La grève avait déjà paralysé l'usine du 16 au 18 janvier, jour où "une minorité" de grévistes avaient commis des dégradations et s'étaient livrés à des "violences" et "intimidations" sur des non grévistes, mais aussi sur des huissiers venus faire des constatations. Une enquête a été ouverte par la police après la plainte d'au moins deux huissiers, et quatre salariés, dont trois mandatés CGT, mis en cause dans cette affaire ont été mis à pied à titre conservatoire en vue d'un licenciement, lundi soir.

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